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Abdou Karim Fofana compte donner aux PME toute leur place dans les politiques publiques


  5 Janvier      81        Economie (20995), Entreprises (544),

 

Dakar, 4 jan (APS) – Le ministre du Commerce, de la Consommation et des PME, Abdou Karim Fofana, a fait part de son ambition de faire en sorte que l’activité de ce département dont il a en charge soit équilibrée, afin que les petites et moyennes entreprises aient « une bonne place dans les politiques publiques ».

Abdou Karim Fofana, par ailleurs porte-parole du gouvernement, dit avoir constaté qu’au ministère du Commerce, en général, les PME « sont un peu le parent pauvre » des activités de ce département.

« Il y a beaucoup de structures dynamiques, mais peut-être que les situations urgentes chiffonnent tellement le temps, qu’on met beaucoup plus [l’accent] sur l’approvisionnement du marché, sur la stabilité des prix, sur les échanges internationaux. On met moins de temps sur les PME », a-t-il souligné dans un entretien avec l’APS dont il était l’invité de la rédaction.

Or, « les PME sont l’économie sénégalaise, parce que les PME c’est toutes les entreprises qui font un chiffre d’affaires » compris « entre 0 et 2 milliards », soit « 99,98% des entités économiques, des entreprises » au Sénégal, a-t-il déclaré.

Aussi a-t-il fait part de son ambition de « faire en sorte que l’activité du ministère soit équilibrée, et que la PME sénégalaise ait une bonne place dans les politiques publiques ».

Selon lui, un des objectifs du Plan Sénégal émergent (PSE), stratégie structurant la mise en œuvre des politiques publiques au Sénégal, « c’est de permettre au Sénégal d’avoir des PME viables et vivantes ».

Il a rappelé qu’avec la Covid-19, “l’Etat du Sénégal a fait beaucoup d’efforts”, soulignant que sur les 1000 milliards de francs CFA destinés à la lutte contre la pandémie et ses effets, « plus de 372 milliards » concernent « des mesures de renonciations fiscales » et autres « mesures de souplesse destinées aux entreprises sénégalaises ». Lesquelles mesures ont bénéficié aux PME notamment, sous-entend-t-il.

« Mais vous avez surtout, surtout, un troisième pilier, qui est un pilier de relance économique. Donc depuis 2020, depuis la Covid, l’Etat du Sénégal fait beaucoup d’efforts », a-t-il avancé.

À travers par exemple le crédit hôtelier et le Fonds de garantie des investissements prioritaires (FONGIP), par exemple, il a été mis en place “beaucoup de lignes de crédit avec des garanties de l’Etat », les PME ayant bénéficié de « presque plus de 300 milliards [CFA] ».

Il y a « plus important », selon le ministre du Commerce, à savoir “le dispositif cohérent qui existe au Sénégal et qui n’existe pas dans beaucoup de pays”. Il évoque le centre de facilitation à la création d’entreprise, logé à l’Agence dédiée à la promotion des investissements et des grands travaux.

Avec cette entité, relève le porte-parole du gouvernement, il est désormais possible de créer une entreprise « en moins de 48 heures, avant le capital c’était 1 million, mais maintenant avec 100000 francs vous pouvez créer une entreprise ».

S’y ajoute l’existence de « beaucoup de structures qui aident », à l’image de l’Agence de développement et d’encadrement des PME, qui « aide à avoir un bisness plan cohérent, qui […] permet d’avoir des informations, qui [facilite les relations] avec les banques », à travers « un dispositif de scoring, parce que la difficulté essentielle de nos entreprises, c’est la pérennité ».

Ce dispositif d’accompagnement, note-t-il, « il faut le mettre à l’échelle, [parce que] là où il faut traiter 300, 400, 500 entreprises, vous avez des milliers d’autres entreprise qui attendent ».

« C’est un peu la difficulté des pays en développement, c’est la raison pour laquelle nous travaillons beaucoup avec des partenaires au développent, comme la Giz (coopération allemande) », a expliqué Abdou Karim Fofana, selon qui « l’Allemagne aide beaucoup les PME sénégalaises ».

« Donc, on a le dispositif pour la création, le dispositif pour l’accompagnement au développement, mais après l’un des dispositifs les plus importants, c’est le Bureau de mise à niveau [des entreprises] », a-t-il signalé.

Le ministre du Commerce a ajouté : « C’est-à-dire vous êtes une entreprise, vous êtes connu, mais pour pouvoir vendre, ou pouvoir produire à une échelle beaucoup plus grande, il faut quelquefois respecter les normes, avoir les financements qu’il faut, avoir les consultants qu’une grande entreprise peut se payer que vous ne pouvez pas vous payez ».

Il rappelle que le Bureau de mise à niveau (BMN) a pour mission d’aider et d’accompagner les entreprises disposant de programmes d’investissement. « Ce n’est pas seulement des questions de financement. Vous avez des consultants qui sont chevronnés, qui ont beaucoup d’expériences, qui viennent vous dire quels sont les points faibles de votre entreprise. Peut-être que sans l’aide de l’Etat, vous n’auriez pas pu vous payez ces consultants », a-t-il noté.

Et de cette manière, les entreprises sont dotées de plans d’investissement à partir desquels ils obtiennent des subventions de l’Etat et des partenaires au développement, a dit le porte-parole du gouvernement. »

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