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Brazza/Education: L’Aeiub lance la 1ère édition du projet « Si j’étais une femme »


  11 Mars      18        Education (1290),

 

Brazzaville, 11 mars (ACI) – L’Association des étudiants de l’Institut universitaire de Brazzaville (Aeiub), a lancé, le 8 mars, la première édition du projet « Si j’étais une femme », pour célébrer et reconnaître le rôle essentiel de la femme dans la société.

Tenue sous le thème « La femme au centre de l’action sociale », cette rencontre s’est déroulée dans le cadre de la célébration de la journée internationale des droits de la femme.

Ce projet vise à faciliter l’intégration de la femme à tous les niveaux de la société, en lui inculquant l’esprit de l’entrepreneuriat. Il regorge de nombreux objectifs, parmi lesquels figure l’invitation à une réflexion collective sur l’importance de l’égalité des genres.

À cette occasion, la directrice des équipements et de la maintenance au ministère de la santé et de la population, Mme Nandide Akouala, s’est engagée à transmettre son expérience aux femmes, dans le domaine entrepreneurial.

« Dans notre pays, l’entrepreneuriat est assez complexe pour les femmes. Toutes ne disposent pas des capacités et de l’accompagnement nécessaires pour entreprendre. Je suis motivée à les aider dans la mise en place de leurs projets, leur business plan et dans la gestion de leurs futures entreprises », a-t-elle fait savoir.

Elle a, également, salué l’ensemble des actions menées par le ministère de la promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement. « Les femmes sont les principales actrices de leur changement. Je les invite donc à se rapprocher des organismes créés pour elles, afin de connaître leurs droits et d’évoluer dans le domaine de la science », a-t-elle proposé.

Pour Mme Tchite Rosly Makaya-Kaly, étudiante à la faculté de droit de l’Université Marien Ngouabi, l’organisation de cette activité, en la date du 8 mars, revêt une importance capitale. « Au lieu de faire la fête, nous devrions plutôt nous servir de cette date commémorative, pour nous retrouver et établir le bilan des progrès réalisés depuis 1917 jusqu’à nos jours. Nous devons, également savoir, dans quels domaines nous sommes assez représentées, et dans lesquels nous le sommes moins », a-t-elle affirmé.

Quant à Mme Sélima De Mambou, étudiante en droit à l’Institut universitaire de Brazzaville, elle s’est attaquée au harcèlement sexuel dont les femmes sont victimes, notamment, dans les milieux scolaires, universitaire et professionnel. « Tout le monde doit s’impliquer pour la mise en place des mécanismes préventifs et curatifs, afin que cette pratique n’existe plus dans notre société », a-t-elle indiqué.

Le président de l’association des étudiants de l’institut universitaire de Brazzaville, M. André Loïck Léma, a, de son côté, encouragé les femmes, à s’exprimer, en mettant en valeur leur intelligence, au lieu de se servir de leur corps comme monnaie d’échange contre de faveurs quelconques.

La 2e édition du projet « Si j’étais une femme » est prévue pour l’année 2025, a-t-on appris.

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