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Bulletin de l’écologie de l’Afrique


  1 Février      24        Environnement/Eaux/Forêts (6478),

 

Dakar, 01/02/2023 -(MAP)- Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du mercredi 01 février 2023:

Côte d’Ivoire :

– Le ministre des Eaux et des Forêts, Laurent Tchagba, a annoncé, lundi, d’importantes réformes pour la restauration du couvert forestier.

Au niveau de la Faune, M. Tchagba a informé qu’un projet de politique de protection, de reconstitution et de valorisation de la faune a été transmis au gouvernement et son adoption est prévue au cours de cette année, dans la perspective de mettre en œuvre de sa stratégie cohérente et réaliste pour la valorisation de la faune.

Trois avant-projets de loi portant sur la gestion de la faune, la protection de l’Éléphant et la mise en œuvre de la Convention internationale sur le commerce des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) sont également sur la table du gouvernement pour être adoptés et soumis à l’Assemblée nationale.

En ce qui concerne les ressources en Eau, le projet de loi portant code de l’eau a été validé par le gouvernement et sera transmis à l’Assemblée nationale pour son adoption.

 

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– Un atelier de réflexion en vue de l’élaboration d’une vision commune concertée de la gestion du bassin du Cavally réunit du 30 janvier au 1er février 2023, les membres des pays de l’Union du fleuve Mano, dans la ville de Danané, à l’Ouest de la Côte d’Ivoire.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du projet de préservation et de conservation des écosystèmes et gestion des ressources en eau internationale de l’Union du Fleuve Mano.

Selon le Coordonnateur dudit projet, Touré Bassalia, « cet atelier a été organisé pour la définition de la vision et des objectifs de qualité de l’environnement dans le bassin transfrontalier du Cavally ».

Cette rencontre, qui réunit des experts ivoiriens, guinéens, libériens et sierra-leonais, débouchera sur l’élaboration de deux plans d’actions communes, l’un stratégique et l’autre de mobilisation de ressources financières, afin de renforcer la gestion des ressources naturelles transfrontalières et parvenir à réduire la pauvreté et préserver l’environnement.

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Zimbabwe :

– Des scientifiques au Zimbabwe ont annoncé la découverte des restes du plus vieux dinosaure d’Afrique, qui parcourait la terre il y a environ 230 millions d’années.

Nommé Mbiresaurus raathi, le dinosaure ne mesurait qu’un mètre de haut environ, avec une longue queue et pesait jusqu’à 30 kg, selon l’équipe internationale de paléontologues qui a fait la découverte.

« Il courait sur deux pattes et avait une tête assez petite », a déclaré Christopher Griffin, le scientifique qui a déterré le premier os.

Il s’agit probablement d’un omnivore qui se nourrissait de plantes, de petits animaux et d’insectes. Le dinosaure appartient à l’espèce sauropodomorphe, la même lignée qui comprendra plus tard des dinosaures géants à long cou, a déclaré Griffin, un chercheur à l’Université de Yale.

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Kenya :

– Le gouvernement kényan a annoncé son intention de réhabiliter les systèmes d’irrigation existants et d’en créer de nouveaux, dans le cadre des efforts visant à renforcer la sécurité alimentaire et la valeur ajoutée, appelant les agriculteurs à adopter une irrigation intelligente face au climat.

Le Secrétaire principal des Zones arides et semi-arides, Idris Dakota, a affirmé que l’État fera tout son possible pour soutenir l’expansion de l’agriculture irriguée dans les régions sèches du pays, notant que les systèmes d’irrigation permettront aux agriculteurs de faire pousser des cultures avant et après la saison des pluies et d’améliorer la sécurité alimentaire nationale.

Il a déclaré que l’amélioration des systèmes d’irrigation fait partie d’une stratégie gouvernementale plus large visant à accroître la productivité et la sécurité alimentaires.

Le responsable gouvernemental a noté que les petits exploitants agricoles dans de nombreuses régions du pays sont confrontés à un problème d’insécurité alimentaire en raison des sécheresses induites par le climat et du manque d’utilisation efficace des systèmes d’irrigation.

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