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Bulletin d’informations économiques africaines


  18 Novembre      31        Bulletin d'info économiques africaines (534),

 

Dakar, 18/11/2022 -(MAP)- Voici le bulletin d’informations économiques africaines pour la journée du vendredi 18 novembre 2022:

Sénégal:

– Les député ont entamé, jeudi en séance plénière, l’examen du projet de loi de finances 2023 dont les recettes sont arrêtées à 4.096,4 milliards FCFA, contre 3.647,8 milliards FCFA pour la LFR 2022, et les dépenses à 5.141,9 milliards FCFA, contre 4.702,9 milliards FCFA.

Dans ces « Considérations générales » sur le projet de loi de finances de l’année 2023, la Commission des finances et du contrôle budgétaire de l’Assemblée nationale note dans son rapport que « comparé à la LFR de 2022, le Projet de Budget 2023 connaît une hausse des recettes de 448,6 milliards FCFA en valeur absolue (12,3% en valeur relative) et des dépenses de 439 milliards FCFA en valeur absolue (9,3% en valeur relative)’’.

Selon le document, « ledit projet de loi est bâti sur une prévision de croissance de 10,1%, contre 4,8% en 2022 et un déficit budgétaire attendu à 5,5% contre 6,2% en 2022, l’objectif étant de le ramener et de le contenir à terme en dessous de 3%, à la faveur des réformes engagées sur la fiscalité et la gestion budgétaire’’.

Le rapport fait savoir toutefois qu’en comparant « le Projet de loi de finances initial (LFI) 2023 à la LFI 2012, qui était arrêtée à 2 344,8 milliards FCFA, on verrait que le budget a quasiment triplé en dix ans, atteignant un volume de 6.411,5 milliards FCFA lorsqu’il est ajouté, dans le périmètre des dépenses, l’amortissement de la dette publique, conformément à la méthode comptable utilisée jusqu’en 2019’’.

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RD Congo :

– Le gouvernement de la République démocratique du Congo a exécuté des dépenses en procédure d’urgence de l’ordre de 1.006,36 milliards de FC au deuxième trimestre (avril-juin) 2022, soit près de 500 millions de dollars, renseigne un rapport du ministère des Finances.

« Les dépenses publiques exécutées en procédure d’urgence s’élèvent à 1.006,36 milliards de FC, soit 19,3% contre un ratio de 8,76% par rapport au premier trimestre 2022 », précise le document.

Ce niveau de ratio s’explique notamment par le volume important des dépenses sécuritaires (25,3%), de subventions économiques constituées essentiellement des paiements des pertes et manques à gagner dus aux entreprises pétrolières et logistiques (21%), en vue d’éviter la pénurie en carburant sur l’étendue du territoire national, ainsi que de dépenses exceptionnelles représentant principalement les dotations mensuelles payées à la commission électorale indépendante», précise le rapport.

Les dépenses en urgence payées au titre d’investissement (9,4%) concernent les projets gouvernementaux jugés urgents, notamment ceux relatifs aux 145 territoires et à la transformation agricole.

Quant aux rétrocessions aux régies (10,1%), il s’est agi d’une exception liée au retard dans la conciliation des chiffres avec les régies financières. La régularisation y afférente est en train d’être réalisée, souligne la source.

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Gabon :

– Plusieurs universitaires, cadres de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), anciens ministres, opérateurs économiques et acteurs de la société civile se sont réunis, jeudi à Libreville, dans le cadre d’un colloque sur l’avenir du franc CFA.

En Afrique centrale, le FCFA est utilisé dans six pays, à savoir le Cameroun, la Centrafrique, la République du Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Tchad.

Le FCFA y est émis par la BEAC. La même monnaie est également utilisée dans huit pays d’Afrique de l’Ouest (le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo). Le FCFA y est émis par la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).

Créé le 26 décembre 1945 sous l’appellation franc des colonies françaises d’Afrique, le FCFA est actuellement très contesté.

Togo:

– Au Togo, les acteurs de la filière Soja ont lancé officiellement, mardi, la campagne de commercialisation 2022-2023 de cette légumineuse à graines, qui s’étend jusqu’au 30 juin 2023.

Au cours de cette campagne de vente, plus de 200.000 tonnes de soja seront mises en vente, selon la fédération nationale des producteurs de soja.

Et les achats se feront suivant les mesures précédemment prises par le gouvernement et les acteurs de la filière.

« Nous avons convenu de la mise en place d’un stock de sécurité au profit des transformateurs. La période moratoire qui a été donnée les années dernières ne sera pas accordée cette campagne, mais tous les commerçants acheteurs vont mettre en place un stock de sécurité pour les transformateurs », précise Komlan Kadzakade, président du conseil interprofessionnel de la filière soja (CFIS).

Également pour le compte de cette campagne, le prix d’achat bord champ est revu légèrement à la hausse d’environ 7%. Il passe de 280 FCFA de l’année dernière à 300 FCFA le kilo.

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Burkina Faso :

– Le ministère burkinabé en charge du Commerce a souligné que la mesure portant suspension de l’exportation du mil, du maïs, du sorgho et du niébé, demeure toujours sur toute l’étendue du territoire national.

Dans un communiqué en date du 15 novembre, le ministre Serge Poda précise que la délivrance des autorisations spéciales de ces céréales, est suspendue.

Il a prévenu dans ce communiqué que les contrevenants à cette décision, s’exposent à des sanctions conformément à la réglementation en vigueur.

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Côte d’Ivoire :

– Le directeur général de l’Autorité de régulation du système de récépissés d’entreposage (ARRE), Justin Koffi N’Goran a annoncé, jeudi, un besoin de plusieurs entrepôts modernes pour la conservation des matières premières agricoles.

M. Koffi a fait l’annonce au siège de la Banque mondiale, lors d’un atelier de restitution des résultats de l’étude de rentabilité économique et financière des opérations d’entreposage dans le cadre dans du Système de récépissés d’entreposage (SRE).

Il a relevé un besoin dans le secteur du cacao de 200 entrepôts modernes à construire pour une capacité de stockage d’environ un million de tonnes dans les zones de production.

Pour la noix de cajou, le besoin est d’au moins 200 entrepôts modernes à construire pour le traitement et le stockage d’environ un million de tonnes.

Au niveau des céréales (maïs, riz), il faut la réalisation de 100 silos pour une capacité d’entreposage d’environ un million de tonnes et le cola une centaine d’entrepôts pour une production d’environ 300.000 tonnes.

Afrique du Sud :

– La compagnie d’électricité sud-africaine publique « Eskom » perd des millions de dollars chaque année à cause des gangs qui vandalisent et volent les câbles électriques, a indiqué la direction de la société.

« Les réseaux électriques situés dans des zones éloignées sont souvent vandalisés et laissés dans un état de délabrement total », a déclaré la directrice générale de la sécurité au sein du groupe Eskom, Karen Pillay, soulignant que la compagnie perd chaque année plus 2 milliards de rands (près de 130 millions de dollars) à cause de ce phénomène.

Elle a ajouté que les groupes qui volent les câbles sont bien organisés et se présentent lourdement armés, notant que les câbles sont souvent ciblés lorsque la compagnie met en place des coupures de courant visant à alléger la pression sur ses unités de production.

Depuis le début de l’année, Eskom impose des délestages électriques récurrents, dits « loadshedding » qui ont plongé le pays dans le noir.

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Angola :

– Le Fonds monétaire international (FMI) vient d’annoncer que l’économie angolaise devrait croitre de 2,9% en 2022, en légère hausse par rapport aux prévisions du gouvernement angolais, estimées à 2,7%.

«Les perspectives de croissance du PIB angolais en 2023 s’élèvent à 3,4%, avec une augmentation moyenne de 3,9% jusqu’en 2027», a souligné le Fonds dans son dernier rapport sur les perspectives de l’économie mondiale publié dans le cadre des réunions annuelles tenues avec la Banque mondiale (BM) à Washington (États-Unis).

Selon le document, le PIB mondial augmentera de 3,2% en 2022, avant de chuter en 2023 à 2,7%, un fait qui baissera la croissance de l’économie mondiale à une moyenne de 2,2% entre 2020 et 2023.

Par ailleurs, l’institution de Bretton Woods a souligné que l’économie mondiale connaitra une croissance positive moyenne de 3,3% entre 2024/2027, dans un contexte marqué par un ralentissement du commerce mondial.

Le Cabinet de conseil Fitch Solutions a récemment indiqué que l’économie angolaise devrait connaître une croissance de 3,5 % cette année, soit le rythme le plus rapide depuis 2014, mais elle ralentira ensuite à 1,8 % en 2023 en raison de la baisse de la production du pétrole.

 

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