Libreville, 13 mars 2023 (AGP) – À la suite de son adhésion au Commonwealth le 25 juin dernier, le Gabon a organisé ce lundi 13 mars, sa première célébration de la Journée du Commonwealth. Les sièges de l’Assemblée nationale et du Sénat ont abrité ces festivités.
Il s’agit d’une tradition au sein de cette « prestigieuse communauté d’États» ayant l’anglais en partage, et qui consiste à « hisser le drapeau en un mouvement synchronisé dans tous les pays membres, pour symboliser l’essentiel des valeurs et principes contenus dans la charte constitutive du Commonwealth », a expliqué Faustin Boukoubi, président de l’Assemblée nationale, lors de son discours d’ouverture.
Et le patron de la représentation nationale de rendre un hommage appuyé au président Ali Bongo Ondimba, dont la forte implication a permis au Gabon d’accéder à cette famille de 55 États, en faisant un pays bilingue (Français et Anglais).
« L’histoire retiendra fort à propos, que cet évènement est l’œuvre du président de la République Ali Bongo Ondimba, qui a été l’artisan inlassable du processus ayant entériné l’adhésion officielle du Gabon comme membre de la grande famille du Commonwealth (…) À partir de cette date qui restera gravée dans les carnets de l’histoire et la mémoire des hommes, notre pays marque d’une pierre blanche, un saut supplémentaire dans la diversité partenariale, conformément à l’esprit d’ouverture qui a toujours caractérisé les pères fondateurs de notre nation (…)« , a indiqué le PAN.
Pour ce qui est du drapeau hissé, il faut retenir qu’il évoque la promotion de la paix dans le monde, à travers une colombe blanche, la coopération en matière de développement économique et social, la diversité, le respect et l’amitié. Des valeurs et principes qui « cadrent avec les engagements du Gabon sur la lutte contre les dérèglements climatiques, la préservation de la biodiversité, les Droits de l’Homme et l’égalité de genre », a ajouté l’honorable Faustin Boukoubi.
La célébration de la Journée du Commonwealth au Gabon a vu la présence des députés et sénateurs, dont la présidente du Sénat, Lucie Milébou Aubusson. Mais surtout, des membres du gouvernement, que conduisait le ministre d’État Denise Mekam’ne Edzidzie, qui représentait le Premier ministre Alain-Claude Bilié-By-Nze empêché.
