Niamey, 08 Sept (ANP)- A l’issue des travaux de la conférence régionale sur les médias et les voix de la migration, les participants ont formulé plusieurs recommandations à l’intention des de tous les parties prenantes.
Lues par Mme Gloria Hiadzi ces recommandations tournent autour de l’adoption par les gouvernements de la loi sur l’accès à l’information en conformité avec la loi type de l’Union Africaine et les standards internationaux et assurer leur application effective pour garantir le droit à l’information, de renforcer les dispositifs et mécanisme de protection des journalistes, notamment en rapport avec la production des contenus relatifs à la migration.
Ils leur demandent aussi de promouvoir des politiques et mécanismes favorables au pluralisme, à la diversité et à la viabilité économique des médias, de poursuivre les initiatives de renforcement des capacités des professionnels des médias en particulier sur le traitement de l’information relative à la migration, encourager et soutenir les initiatives de recherche sur les causes, les effets, et les dynamiques de la migration en Afrique de l’Ouest et du centre, et enfin, soutenir la création ou le développement des centres d’information et de documentation sur la migration afin de faciliter l’accès aux sources d’information.
Aux organisations et professionnels des médias, les participants à la conférence de Niamey sur les médias et la migration ont demandé d’améliorer le traitement des contenus relatifs à la migration, de renforcer la production des contenus éditoriaux de qualité, de renforcer les associations et réseaux de partage d’expériences, de programmes et bonnes pratiques ainsi que de collaboration entre organisations et professionnels des médias, et aussi de multiplier dans les médias audiovisuels des espaces de débats ouverts et inclusifs sur la migration avec la participation des différentes parties prenantes.
Ils ont, en plus, plaidé auprès des organisations de la société civile et des partenaires au développement, pour renforcer le plaidoyer auprès des gouvernements pour l’adoption et l’application effective des lois garantissant la liberté d’expression, le droit à l’information et la sécurité des journalistes, pour mettre en place des mécanismes de veille sur la désinformation et la mésinformation relatives à la migration et pour diffuser régulièrement les résultats avec les plateformes de fact-checking et les médias.
Les participants à la rencontre de Niamey ont, enfin, appelé à soutenir le renforcement des capacités des professionnels des médias, des initiatives nationales et régionales visant le renforcement de l’autonomie et la viabilité économique des médias économiques privés et communautaires et d’appuyer les gouvernements et la société civile de la région en matière d’élaboration et de mise en œuvre des politiques programmes et projets relatifs au renforcement du droit à l’information et à la liberté des médias.
