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Côte d’Ivoire : La justice suspend le permis de construire d’une piscine d’entraînement


  21 Septembre      53        Justice (1670), Travaux publics (430),

 

Abidjan, 20 sept 2021 (AIP) – La Cour administrative d’appel de Paris a suspendu, lundi 20 septembre 2021, le permis de construire d’une piscine à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) destinée à servir de bassin d’entraînement pour les Jeux olympiques de Paris-2024 et qui implique la destruction de jardins ouvriers.

« L’exécution de la présente ordonnance, qui suspend le permis de construire litigieux, implique nécessairement, comme le soutiennent à bon droit les requérants, qu’il soit immédiatement mis fin aux travaux déjà entrepris », selon l’arrêt de la Cour.

Il existe des « doutes sérieux sur la légalité » de ce permis, déposé de façon irrégulière par Karine Franclet, la maire UDI d’Aubervilliers, et délivré sans respecter certaines règles en matière d’urbanisme, notamment la compensation des arbres abattus, précise la décision.

Lors de l’audience tenu mercredi, le juge s’était montré perplexe sur ce projet d’un montant de 33 millions d’euros, dont environ un tiers doit être financé par la Solideo, la société chargée de livrer les ouvrages pour les JO-2024.

Trois jardiniers et deux associations de défense de l’environnement sont à l’initiative de cette procédure d’urgence, alors que les parcelles concernées par les travaux ont déjà été détruites.

La décision de la Cour intervient une quinzaine de jours après l’évacuation de militants écologistes qui occupaient les jardins depuis quatre mois.

Le samedi 18 septembre, environ 300 personnes ont défilé à Aubervilliers pour dénoncer ce projet contraire selon eux à l’urgence écologique. Ils visent surtout le solarium qui doit accompagner le centre aquatique et voir le jour en lieu et place des arbres et potagers.

Bassin d’entraînement pour les athlètes lors des JO, la piscine doit ensuite être accessible aux habitants de cette ville populaire, dans un département où 60% des enfants ne savent pas nager à leur entrée en Sixième, notamment pour faute d’infrastructures suffisantes.

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