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LA DEUXIÈME PHASE D’UN PROJET DE GESTION INTÉGRÉE DE ZONES CÔTIÈRES LANCÉE À DAKAR


  28 Octobre      54        Environnement/Eaux/Forêts (6477),

 

Dakar, 28 oct (APS) – La deuxième phase du projet de gestion intégrée des zones côtières, va renforcer l’action climatique sénégalaise en cohérence avec les enjeux socio-économiques et les risques naturels, a fait valoir, mercredi un officiel du ministère de l’Environnement et du Développement durable.

‘’Ce projet reprend les acquis de la première phase qui mis en place des études sectorielles dans chaque région littorale du pays. Aujourd’hui, il faut passer à la phase de mise en œuvre, d’investissement et de développement d’activités en tenant compte des particularités de chaque zone’’, a notamment expliqué Cheikh Ndiaye Sylla, directeur de cabinet du ministre de l’Environnement et du Développement durable.

Il présidait à Dakar, le lancement de la deuxième phase du projet changement climatique et gestion intégrée des zones côtières (CCGIZC).

Prévu pour une durée de 4 ans, (2021-2024), ce projet concerne la Petite Côte, le Delta du Saloum et la Casamance afin de contribuer à la résilience des communautés côtières locales à faire face au changement climatique.

Il s’agira, a indiqué Sylla, d’œuvrer à la protection côtière à travers des plantations, la construction de digues de protection, des brises lames, du développement des activités touristiques, d’agriculture d’élevage entre autres.

Il n’a pas ainsi manqué de souligner que la zone côtière sénégalaise est un espace vital, un atout de taille, pour le développement économique et social de note pays.

‘’Elle abrite 90% des industries, concentre l’essentiel de l’activité touristique et la pêche côtière. Il participe également à hauteur de 68% du produit intérieur brut (PIB) du pays’’, a-t-il fait noté.

Le directeur de cabinet du ministre de l’Environnement a néanmoins relevé la zone côtière subit de multiples pressions exacerbées par les effets du changement climatique le quel se traduit par une élévation du niveau de la mer et l’intensification des phénomènes extrêmes.

Selon lui, la gestion intégrée et durable de la zone côtière y compris sa protection en tant qu’espace fragile, constitue un enjeu de développement durable pour notre pays.

‘’Ce projet a permis de jeter les bases de la gestion intégrée des zones côtières avec l’élaboration de la stratégie nationale de gestion intégrée des zones côtières qui a tracé les grandes lignes d’une gestion durable des côtes sénégalaises’’ a rappelé Cheikh Ndiaye Sylla.

A cet effet, l’union européenne a financé cette deuxième phase à travers ce programme, dont la convention de financement a été signée ne novembre 2019, a-t-il fait savoir.

Il en est attendu l’amélioration des conditions de vie des populations côtières par l’atténuation des effets du changement climatique, le renforcement des institutions et des acteurs mais également des connaissances et de la résilience climatique des zones côtières, a-t-il insisté.

Sylla a par ailleurs relevé qu’au regard du caractère multisectoriel de ce projet, sa réussite est fortement tributaire de son approbation par tous les acteurs concernés et en première ligne, les bénéficiaires.

’’Le ministère de l’Environnement s’engage pour un suivi rapproché et régulier pour une mise en œuvre rigoureuse et efficace des activités prévues en parfaite intelligence avec les parties prenantes pour l’atteinte des objectifs fixés’’, a-t-il ajouté.

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