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La problématique de l’accès égal à l’eau et à l’assainissement au centre du Forum des droits de l’homme


  16 Juin      67        Environnement/Eaux/Forêts (6477),

 

Abidjan, 16 juin 2022 (AIP) –  Le conseiller technique du ministre de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de la Salubrité, Behibro Fidèle a expliqué mercredi 15 juin 2022 la problématique de l’accès égal à l’eau et à l’assainissement dans le cadre des Objectifs de développement durable (ODD), lors d’un Forum des droits de l’homme initié à Abidjan Cocody par le Conseil national des droits de l’homme (CNDH).

Selon M. Behibro, l’une des problématiques réside dans le fait que le forage dans les villes de l’intérieur se pratique sur des roches, ce qui entraîne un débit moins important dans la production de l’eau. Et, lorsque ces localités s’agrandissent, l’État doit se contenter des eaux de surface à traiter. Cette pratique revient cher contrairement au bassin sédimentaire d’Abidjan qui est moins coûteux.

” C’est dans  les nappes discontinues ou fractures des roches qu’on extrait de l’eau dans les villes de l’intérieur, c’est une contrainte pour avoir accès à l’eau potable”, a-t-il fait savoir, en présence des responsables des ONG et autres acteurs de la société civile.

Pour l’expert, la baisse de la pluviometrie due au changement climatique, les saisons pluvieuses qui se raccourcissent, et les saisons sèches de plus en plus rugueuses ont une une influence sur l’accès à l’eau.

Il a également évoqué des facteurs liés à l’homme, les industries  rejetant les eaux sans traitement et l’utilisation des pesticides dans l’agriculture qui rendent diffficile le traitement de l’eau et menace sa qualité.

La déforestation empêche la captation de l’eau de ruissellement par les arbres et l’urbanisation rendant le sol impermeable ainsi que la multiplication des petits forages sont des obstacles à l’accès à l’eau, a-t-il expliqué, évoquant les différentes pannes des pompes à motricité humaine, des  des châteaux d’eau qui ne peuvent être réparés par la communauté villageoise.

M. Behibro à souligné que l’eau potable en milieu urbain repond à trois principes à savoir, celui de l’autonomie financière que le pays n’a pas encore atteint,  le principe du social dont le branchement a un coût et celui de la solidarité qui oblige l’etat à fixer un tarif identique sur toute l’étendue du territoire.

Il s’est félicité de l’existence du code de l’eau et de la mise en place d’une gestion intégrée des ressources en eau car, selon lui, il faut que l’État parvienne à protéger l’eau mise à sa disposition en la maîtrisant à travers un programme de sécurité.

Une autre stratégie adoptée par l’État est le regroupement des villages en système multi village pour que la production d’eau soit rentable ainsi que la mise en place  des stations de vidange qui vont traiter les eaux usées dans le cadre de l’assainissement des zones rurales et urbaines.

Le Forum des droits de l’homme est un mécanisme de partage d’informations, de consultation, de concertation et d’actions entre différents acteurs de promotion, de protection et de défense des droits de l’homme.

Cette session visait, entre autres, à faire l’évaluation de la mise en œuvre du droit à l’eau, notamment les avancées, obstacles, résistances, gouvernance et de proposer par la même occasion une plateforme nationale qui fédère autour de cette thématique.

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