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Le Parlement sud-africain vote un rapport sur la destitution du chef de l’État


  13 Décembre      25        Politique (25373),

 

Johannesburg, 13/12/2022 -(MAP)- Les députés sud-africains devraient voter ce mardi le rapport d’une Commission parlementaire indépendante ayant recommandé d’engager la procédure de destitution du chef de l’Etat, Cyril Ramaphosa, suite au scandale de Phala Phala.

Après un retard d’une semaine, les 400 membres de l’Assemblée nationale doivent se rassembler au siège de l’institution dans la ville du Cap (1500 km de Pretoria) pour le vote le plus important avant la clôture de l’année parlementaire le même jour.

Jamais auparavant le Parlement n’avait été confronté à une telle épreuve.

La Commission indépendante, mise en place par la présidente du Parlement, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, a conclu dans un rapport que Ramaphosa doit répondre à de graves violations de la Constitution pour s’être exposé à un conflit d’intérêts, avoir effectué un travail rémunéré à l’extérieur et avoir enfreint la loi sur la prévention des activités de corruption concernant la dissimulation du vol d’une importante somme d’argent en devise dans sa ferme Phala Phala.

La présidente du Parlement a rejeté lundi la deuxième demande du Mouvement de transformation africaine (ATM) pour un scrutin secret lors du vote d’aujourd’hui sur l’opportunité de poursuivre un processus de destitution de Ramaphosa.

Dans une lettre au parti, elle a déclaré qu’elle ne croyait pas que l’atmosphère soit si toxique ou hautement chargée que les députés seront empêchés d’exercer leur vote conformément à leur conscience, grâce à une procédure de vote ouverte, arguant que cela est corroboré par les divers points de vue qui ont été librement et publiquement exprimés ces derniers jours.

Mapisa-Nqakula a déclaré qu’elle avait la responsabilité constitutionnelle d’assurer un environnement de responsabilité tout en maintenant la transparence et l’ouverture.

Le Président Ramaphosa devra ainsi se battre cette semaine pour sa survie politique, tant au Parlement qu’au sein de son propre parti au pouvoir depuis 1994, le Congrès National Africain.

Il devra donc s’appuyer sur plusieurs députés de l’ANC qui sortiront de la ligne pour obtenir la majorité simple requise pour le faire tenir au pouvoir. En effet, les 230 membres du Congrès national africain ont a été averti de rejetez le rapport du panel indépendant.

La semaine dernière, le Comité exécutif national de l’ANC, principale instance décisionnelle du parti, a décidé que son caucus parlementaire voterait contre l’adoption du rapport.

La majorité des partis d’opposition ont, cependant, indiqué qu’ils voteraient en faveur de l’adoption du rapport et du renvoi des conclusions à une Commission de destitution.

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