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LOUGA : MARCHE PACIFIQUE DES ÉLÈVES POUR EXIGER LA REPRISE DES COURS


  2 Février      35        Education (7138),

 

Louga, 1er fév (APS) – Des centaines d’élèves ont marché pacifiquement mardi à Louga (nord), pour ’’exiger » des autorités étatiques et des syndicats des enseignants, « l’ouverture urgente » de négociations afin de trouver des « solutions structurelles et concrètes de sortie de crise’’, à la paralyse de l’école.

A l’instar de presque toutes les autres régions du Sénégal, le système éducatif est perturbé depuis quelques semaines dans la région, par la grève du SAEMS et du CUSEMS.

Ces deux syndicats d’enseignants du moyen et du secondaire réclament de l’Etat, l’application des accords signés depuis 2018.

Pour montrer leur ras-le-bol, les élèves des lycées des communes de Louga et Nguidilé ont marché à travers les rues et grandes artères de la capitale régionale, pour dénoncer les perturbations notées dans le système scolaire depuis plusieurs années, à cause des grèves cycliques des enseignants.

A travers les principales artères de la ville, ils ont scandé des messages pour « réclamer un système éducatif performant, efficace et de qualité ».

Après plusieurs minutes de marche, les élèves se sont rendus devant la gouvernance, où ils ont remis au gouverneur El Hadji Bouya Amar un mémorandum en présence de l’inspectrice d’académie de Louga.

Les représentants des élèves ont rappelé au chef de l’exécutif régional l’importance de l’éducation dans le développement d’un pays, regrettant ’’les perturbations notées dans le système éducatif’’.

« Cette situation impacte la qualité des enseignements-apprentissages et le quantum horaire. Cette crise récurrente qui gangrène l’espace scolaire, hypothèque notre avenir avec des conditions de travail précaires », a lancé leur porte-parole Sokhna Astou Dramé, élève en classe de terminale.

Selon elle, les élèves de l’école publique sénégalaise sont « dans le désarroi, l’angoisse et l’incertitude », alors que leurs camarades du privé poursuivent leurs enseignements « dans de meilleures conditions ».

« Nous réclamons le droit à l’éducation et nous réclamons un système éducatif démocratique », a-t-elle martelé, avertissant que les élèves n’accepteront pas d’être « les victimes du conflit entre l’Etat et les enseignants ».

Sokhna Astou Dramé a lancé un appel solennel au président de la République, Macky Sall, afin qu’il ouvre « dans les meilleurs délais, des négociations sérieuses » avec les enseignants, en vue de « trouver des solutions structurelles concrètes » pour sauver l’école sénégalaise du chaos.

Les élèves ont aussi demandé aux syndicats de « faire preuve de patriotisme afin de faciliter une sortie de crise urgente et salutaire pour l’avenir des jeunes. »

Le gouverneur de région a rassuré les élèves, en soulignant que l’Etat du Sénégal a bien compris leur message et leurs préoccupations.

Selon lui, celui-ci « est en train de faire des efforts dans le respect du protocole d’accords et va réagir pour leur garantir le droit à l’éducation ».

« Il faut que les enseignements se fassent au niveau de l’école sénégalaise. Et l’Etat a fait beaucoup d’efforts en termes d’encadrement, de ressources financières, de personnels et de formations. Mais, il faut le dire, il n’a pas tous les moyens de sa politique », a-t-il reconnu.

El Hadji Bouya Amar a invité les élèves à retourner en classes, tout en rappelant que de leur éducation dépend l’avenir du pays.

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