’’Nous avons reboisé, en 10 ans, plus de 1400 ha (…). Chaque année,
nous reboisons plus de 300 Ha. Cette année, nous avons reboisé 180 Ha
plus les 100 Ha de l’année dernière. Nous parlons de 10 ans de
reboisement et nos politiques n’ont pas valorisé ce que nous faisons
ici’’, a-t-il dit.
Makhtar Ndiaye s’exprimait lors d’une visite à Lompoul des présidents
de Solidarité internationale du Pays basque, Bejamin Respaldiza
Fernandez, et de Solidarité internationale de Valence, Alfonso Arenas.
’’Nous le faisons pour la Nation et pour l’univers. Quand on plante un
arbre dans cette zone, ce n’est pas l’arbre du Sénégal ni de Lompoul,
mais l’arbre du monde entier, car cela contribue à la lutte contre la
désertification et le changement climatique’’, a dit Ndiaye.
’’Dans notre projet qui a démarré en 2009, nous plantons des arbres
qui repoussent le vent, fixent le sol’’, a-t-il souligné, ajoutant
qu’il y a également des arbres fruitiers comme les manguiers entre
autres.
Pour 2019, il est prévu plus de 35000 plants à reboiser et à
distribuer aux autres localités du pays.
La coopération basque a également permis la construction d’une
quinzaine de forages à Kébemer, de postes de santé et des pistes de
production, a-t-il fait savoir.
Le président de Solidarité internationale du Pays basque, Bejamin
Respaldiza Fernandez, a salué ces ‘’importantes réalisations’’.
’’Nous sommes venus au Sénégal pour faire un suivi des
investissements. Nous sommes réconfortés par les importantes
réalisations faites depuis 10 ans’’, s’est réjoui M. Fernandez.
Il a salué les efforts de l’équipe de reboisement de la Fédération des
associations de développement communautaire (FADEC) et de solidarité
internationale au Sénégal et l’appui technique du secteur des Eaux et
forêts de Kébémer dans ce projet appelé ‘’La muraille verte de
Lompoul’’.
Une fois Espagne, ‘’nous aurons de quoi rapporter aux contribuables
basque et valencien’’, a-t-il dit, rappelant que l‘arbre ‘’est un
symbole qui est utile pour tout l’univers’’.
’’Il y a 10 ans en arrière, ici c’était le désert et aujourd’hui, nous
sommes dans une forêt. C’est une réalisation pour nous, pour nos
enfants et pour le monde entier. Nous faisons une chose qui est utile
aujourd’hui et dans l’avenir’’, a soutenu pour sa part le président de
Solidarité internationale de Valence, Alfonso Arenas.