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L’utilisation accrue de sources d’énergie thermiques entraînera une augmentation du coût de l’électricité dans les mois à venir au Kenya (ERC)


  25 Avril      34        Economie (21008),

 

Nairobi, 25/04/2019 (MAP)- L’utilisation accrue de sources d’énergie thermiques au Kenya entraînera une augmentation du coût de l’électricité dans les mois à venir, a averti jeudi l’organisme de régulation du secteur.

La Commission de régulation de l’énergie (Energy Regulatory Commission – ERC) a ainsi annoncé que davantage de générateurs seraient raccordés au réseau national, les prévisions de précipitations pour l’année demeurant inférieures, annulant ainsi les avantages découlant de l’utilisation de sources éoliennes et solaires.

Le directeur général de la Commission, Pavel Oimeke, a indiqué que même si le régulateur avait du mal à faire des prévisions précises sur les incorporations attendues de l’énergie thermique en raison de l’évolution des prévisions météorologiques, les consommateurs devraient s’attendre à une majoration du coût de l’essence.

« Nous prévoyons une très faible énergie hydroélectrique et une forte charge thermique entre avril et mai. En règle générale, la charge énergétique du carburant devrait être beaucoup plus élevée », a expliqué M. Oimeke.

Selon l’Autorité intergouvernementale pour le développement (Igad), le Kenya vient de traverser sa pire sécheresse depuis 38 ans. Les ménages sont ainsi confrontés à des pénuries alimentaires et à une pénurie d’eau qui dépasse la pression exercée sur les factures d’électricité.

Les précipitations inférieures à la moyenne pendant la saison dite des longues pluies de mars à mai ont entraîné à la fois des prévisions de croissance économique plus faibles de la Banque mondiale et de la Banque centrale du Kenya dans lesquelles le coût de l’électricité joue un rôle crucial.

La taxe sur le supplément carburant, qui est influencée par la part d’électricité produite par les groupes électrogènes diesel, a augmenté de 2,45 shillings en janvier à 2,50 shillings en septembre et se situe actuellement à 2,75 shillings par KWh (unité).

La sécheresse, qui sévit au Kenya suite aux faibles précipitations enregistrées pendant les saisons des pluies d’octobre et de novembre, a anéanti les avantages de l’électricité moins chère produite par les centrales solaires et éoliennes du pays, ce qui s’est traduit par des factures plus élevées pour les foyers et les entreprises, a déploré l’ERC.

La sécheresse a entraîné une baisse du niveau de l’eau dans les barrages et réduit de 39 pc, ou 163 millions de kilowattheures (kWh), la production d’électricité d’origine moins chère entre août et février, selon la Commission de régulation de l’énergie qui ajoute que cet état de chose a aussi hypothéqué les avantages des 151 millions de kWh supplémentaires d’énergie éolienne et solaire injectés dans le réseau entre août et février.

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