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Pandémie: La CNUCED prône des politiques commerciales visant à freiner la pollution plastique


  27 Juillet      23        Economie (21012),

 

Genève, 27/07/2020 (MAP)- La pandémie du nouveau coronavirus a entraîné une augmentation de la pollution due aux produits jetables tels que les masques en plastique et les flacons de désinfectant pour les mains, a fait observer lundi la CNUCED, qui a plaidé pour des règles commerciales efficaces de nature à contribuer à la lutte contre la propagation de ses déchets en lien avec le coronavirus.

« La pollution plastique était déjà l’une des plus grandes menaces pour notre planète avant l’apparition du coronavirus », a déclaré Pamela Coke-Hamilton, directrice du commerce international à la CNUCED, citée dans un nouveau rapport de l’organisation, affirmant que « l’explosion soudaine de l’utilisation quotidienne de produits pour assurer la sécurité des personnes et enrayer la maladie aggrave encore les choses ».

Le confinement imposé dans le monde entier a entraîné une baisse spectaculaire de 5 % des émissions de gaz à effet de serre, selon les estimations de la CNUCED, notant que les mesures prises pour contenir la pandémie sont loin d’avoir toutes eu un impact positif sur l’environnement.

Rues, plages et océans ont été frappés par un raz-de-marée de déchets COVID-19 que sont notamment les masques faciaux en plastique, les gants, les flacons de désinfectant pour les mains et les emballages alimentaires, souligne la CNUCED, fait remarquer que les ventes mondiales de masques jetables devraient à elles seules monter en flèche, passant d’environ 800 millions de dollars en 2019 à 166 milliards de dollars en 2020.

« Mais ce n’est qu’une partie de l’histoire. L’éloignement social a également entraîné un afflux de produits livrés quotidiennement à domicile – emballés dans une pléthore d’emballages – alors que les gens se tournent vers les achats en ligne et les services de vente à emporter. Les déchets plastiques qui en résultent sont énormes », relève l’institution spécialisée de l’ONU.

D’après le rapport, « le plastique entre dans la composition d’innombrables produits qui font l’objet d’un commerce international quotidien, des voitures aux jouets en passant par les appareils électroménagers. Même les produits qui ne contiennent pas de plastique, comme les pommes ou les barres de chocolat, sont expédiés dans des millions de tonnes d’emballages plastiques chaque année ».

« La production et la consommation de plastique constituent un système global qui revêt de nombreuses dimensions commerciales », a déclaré Mme Coke-Hamilton.

« Mais le rôle important que les politiques commerciales mondiales pourraient jouer dans la lutte contre la pollution plastique n’a pas reçu l’attention qu’elles méritent », a-t-elle souligné.

Le nombre de mesures commerciales mentionnant le plastique – telles que les réglementations techniques, les subventions, les licences et les interdictions – enregistrées à l’OMC a augmenté chaque année de 28 % au cours de la dernière décennie, ce qui témoigne de l’inquiétude croissante des membres de cette organisation, affirme la CNUCED.

Outre la réglementation de la production et de la consommation de plastique, la CNUCED exhorte les gouvernements et les entreprises à identifier des substituts au plastique parmi les combustibles non fossiles.

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