Libreville, 28 Février (AGP) – Détentrice d’un diplôme d’enseignante de la Parole de Dieu de l’Ecole Biblique d’Anguissa, au Cameroun, Judith Ompiba, née Ndayi, est une femme Pasteure, résidant depuis 19 ans à Yaoundé, au Cameroun, avec son époux et leurs cinq (5) enfants. En plus de sa profession «d’Homme de Dieu», cette mère de famille a créé une association en faveur des veuves, des orphelins et des personnes âgées.
Originaire de Booué, dans la province de l’Ogooué-Ivindo, au Nord-est du Gabon, Judith Ompiba est une gabonaise vivant depuis une dizaine d’années à Yaoundé, au Cameroun, où elle officie en qualité de Pasteure dans une église dénommée «La Montagne Sainte». Celle qui a débuté dans le monde du travail en gérant la librairie familiale à Booué, après l’obtention, en 1995, d’un diplôme en comptabilité-sténodactylographie au Centre de Formation et de Perfectionnement Professionnel de Franceville, ne s’est pas décidée à servir Dieu du jour au lendemain.
«Je ne suis pas née Pasteure. Je suis devenue Pasteure grâce à Dieu. Et j’ai commencé à servir comme tous les autres chrétiens à l’église La Montagne Sainte, au quartier «Titi Garage», à Yaoundé. A l’église on m’a confié plusieurs responsabilités. J’étais d’abord responsable du groupe des mamans, et en même temps, responsable du groupe d’intercession. Pendant que je persévérais dans la foi, le Seigneur à travers une vision, me demanda de «chercher sa face (…) j’ai cherché à savoir la «connaissance» dont Dieu parlait. Par la suite, l’idée m’est venue d’aller à l’École Biblique pour une durée de trois ans», a-t-elle relaté.
Si aujourd’hui Judith Ompiba est une Pasteure confirmée et affirmée dans sa paroisse, il n’a pas été aisé pour elle de se faire accepter par ses collègues hommes qui estimaient que «la femme n’a pas le droit de prêcher». En outre, la pratique de son métier n’est pas toujours évidente au quotidien.
«Ceux qui viennent à l’Eglise ne sont pas d’emblée des enfants de Dieu, car chacun vient avec son problème. Il faut donc chercher les mots appropriés pour pouvoir amener ces personnes à comprendre et à changer. Parce que le but est que la personne soit transformée ou façonnée selon l’image de Dieu. Le Pastorat est une charge, car tu as devant toi des brebis que tu dois prendre en charge, enseigner la voie de Dieu, éduquer, et en même temps, conseiller. Mon travail est donc un sacerdoce».
Malgré le temps que lui prend son Ministère, elle n’omet pas de s’occuper de sa famille, tout en poursuivant en même temps son œuvre dans le social. C’est ainsi qu’en 2019, elle a créé l’Association de Soutien aux Orphelins, aux Veuves, aux Personnes Âgées et aux Nécessiteux (ASOVPAN). C’est une association caritative apolitique, à but non lucratif, et regroupant en son sein des personnes œuvrant à aider les couches sociales défavorisées. «Ce volet humanitaire demeurait toujours en moi, et c’était d’ailleurs ma vocation première avant le pastorat», a-t-elle fait savoir.
Le Pasteur Judith Ompiba a confié sa volonté d’approfondir son apprentissage de la religion à l’Ecole de théologie de Yaoundé, dans les années à venir.
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