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Revue de la presse quotidienne internationale africaine (RPQI-Afrique)


  5 Novembre      39        Médias (2836), Non classé (664),

 

Dakar, 05/11/2022 -(MAP)- La presse africaine a consacré, samedi, ses principaux sujets et commentaires à la Une à la grève observée par les travailleurs de l’hôpital Principal de Dakar, au déplacement de Ali Bongo Ondimba en Egypte pour participer à la COP 27, à la lutte contre la désertification et la sécheresse en Côte d’Ivoire et au Kenya, à la crise de l’enseignement supérieur en Afrique du Sud et à l’accord de paix conclu entre le gouvernement éthiopien et les rebelles tigéens.

Au Sénégal, la sortie de l’opposant Ousmane Sonko après son audition, jeudi, par le Doyen des juges et le mouvement de grève observé par les travailleurs de l’hôpital Principal Dakar, résument l’actualité de la presse locale de ce samedi.

Sous le titre ‘’Sonko fait sa plaidoirie’’, ‘’Sud Quotidien’’ s’épanche sur l’affaire +Sweet Beauté+, le nom donné au salon de massage où le leader de Pastef (Les patriotes africains du Sénégal pour le travail et la fraternité) Ousmane Sonko a rencontré Adji Sarr.

Selon le journal, »24 heures après son audition par le Doyen des juges : le leader de Pastef donne sa version des faits. Sonko mouille l’ancien Procureur de la République Serigne Bassirou Gueye et annonce une plainte devant la Cour suprême et l’Inspection générale de l’administration de la justice (Igaj).

De plus, a-t-il réclamé, l’audition du Général Moussa Fall, Mamour Diallo, du capitaine Touré et cie. D’autre part, sur l’interpellation de ses gardes rapprochés, Sonko réfute la thèse du Procureur de Mbour (Petite Côte) pour préciser que +les gardes du corps qui ont été arrêtés sont ceux qui ne me quittent quasiment jamais+’’, rapporte la publication.

« En Quête’’, quant à lui, revient à sa Une sur ‘’Le grand déballage’’ informant que Sonko brandit un rapport de la gendarmerie et annonce une plainte contre Serigne Bassirou Gueye. Pour la ‘’Task force républicaine, +Sonko devient un vrai danger public+. +Il harcèle les magistrats et viole son contrôle judiciaire en s’épanchant sur l’audition+, rapporte la publication.

« Source A’’ présente ‘’Sonko menaçant et défiant’’ au lendemain de son face-à-face avec le Doyen des juges et le substitut du procureur de la République, dans le cadre du viol présumé d’Adji Sarr.

Le quotidien revient sur les propos de Sonko en ces termes ‘’+j’ai dit au juge de ne plus me poser certaines questions, car j’aspire à devenir président de la République dans 16 mois+ et que +l’ancien procureur de la République, Serigne Bassirou Gueye, est allé sur le net pour télécharger des photos de femmes nues afin de les mettre dans le dossier ». « Ce, pour dire que ces photos sont utilisées par le salon ‘’Sweet Beauté’’. Ainsi, +je demande aux chefs religieux d’intervenir tant que c’est nécessaire au lieu d’attendre que Macky Sall soit dos au mur, accroupi, pour jouer la médiation et nous demander d’apaiser la situation+’, informe le média.

Les questions sanitaires intéressent également les parutions notamment ‘’L’AS’’ qui étale les maux et les raisons de cette grève des travailleurs, signalant une panne d’ambulances, une rupture de réactifs, un bloc opératoire presque inexistant et des retards de salaires .

Sur le même sujet, ‘’Walf Quotidien’’ renseigne sur des ‘’Urgences à l’hôpital Principal’’ en revenant sur ces mêmes difficultés auxquelles cet établissement de santé d’instruction des armées est confronté.
« Le Quotidien’’, quant à lui, se penche sur l’élimination du Sida d’ici 2030 affirmant à sa Une ‘’Du virus dans le projet’’. A ce propos, le journal indique que ‘’le taux de prévalence est très élevé chez les Msm (partenaire féminin des hommes) et les travailleurs du sexe et que cela, compromet les ambitions’’.
Loin de là, ‘’Le Soleil’’ reste sur un volet économique indiquant que ‘’Près de 50 milliards de FCfa de l’Afd au Sénégal’’. Ce prêt de l’Agence française de développement (Afd) contribuera à un accès à l’électricité, à la rénovation du stade Iba Mar Diop et de la Piscine Olympique de Dakar’’, précise le quotidien national.

Au Gabon, « L’Union » souligne que le président de la République, Ali Bongo Ondimba se rendra du 5 au 7 novembre 2022 à Sharm El-Sheikh en République Arabe d’Egypte, afin de prendre part à la 27ème Conférence des Parties à la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (COP 27).

Le président gabonais sera présent à cette rencontre, à l’instar de plusieurs chefs d’Etat, membres de gouvernements, négociateurs et membres de la société civile, ajoute la même source.

Pour cette 27ème édition, poursuit-on, le plus grand rassemblement annuel sur l’action climatique mondiale s’appuiera sur les conclusions de la COP 26 en vue de soulever des questions essentielles pour faire face à l’urgence climatique.

Il s’agit notamment de la réduction urgente des émissions de gaz à effet de serre, du renforcement de la résilience et de l’adaptation aux conséquences inévitables des changements climatiques et du respect des engagements pour un financement de l’action climatique dans les pays en développement, indique l’article.

En Côte d’Ivoire ’’Fraternité Matin’’ informe que dans le cadre de l’amélioration du cadre de vie et surtout dans la lutte contre la désertification, les Emirats arabes unis ont offert, vendredi, 50 arbres ghaf à la Côte d’Ivoire.

Ces arbres réputés pour leur résistance et leur résilience ont été réceptionnés et plantés dans la commune d’Abobo, en présence du maire Kandia Camara et du ministre des Eaux et Forêts, Laurent Tchagba, précise-t-on.

Selon Kandia Camara, cette cérémonie consacre la qualité des rapports entre la Côte d’Ivoire et les Emirats arabes unis et ce, depuis 50 ans, écrit la publication.

«Le Royaume des Emirats arabes unis a décidé, à la faveur des 50 ans de relations avec l’Afrique, d’offrir 50 arbres ghaf à la Côte d’Ivoire. En réalité, les Emirats arabes unis nous donnent ainsi, une part de leur identité nationale», a expliqué M. Camara.

A l’en croire, cet arbre incarne la résistance et la résilience dans le milieu aride et sec du Royaume, mais aussi la capacité des hommes et des femmes à transcender les apprêtés d’un milieu naturel austère, relève le journal.

Au Kenya, The Standard écrit qu’alors que les effets de la sécheresse s’aggravent au sein des communautés touchées, les animaux et les récoltes ont été cruellement anéantis, notant que le changement climatique a transformé plus de 10 comtés kényans en un désert plein d’ossements desséchés.

« Des experts nous avaient prévenus. Et maintenant, les pires craintes se sont confirmées, » lance l’éditorialiste, faisant savoir que la semaine dernière seulement, des éleveurs impuissants ont vendu leur bétail à 500 shillings chacun (5 USD).

Dans des endroits comme Wajir, Garissa et Kajiado, les habitants se sont familiarisés avec l’odeur de la mort, fait-il constater, indiquant que la Corne de l’Afrique subit sa pire sécheresse en 40 ans, plongeant environ 4 millions de personnes en situation d’insécurité alimentaire au Kenya.

Ceux qui sont confrontés au risque d’insécurité alimentaire s’élèvent à plus de 50 millions dans les pays de l’IGAD, ajoute l’auteur de l’article, indiquant que la sécheresse et la dégradation des terres, comme ce qui se passe dans plus de 20 comtés du Kenya, ont touché 250 millions de personnes dans au moins 100 pays.

La grande question est de savoir si la COP 27 sera utile pour les pays vulnérables, en particulier en Afrique et en Asie, souligne-t-il, estimant que les acteurs de la COP doivent fournir des résultats tangibles.

Les pauvres populations rurales qui contribuent le moins au réchauffement climatique en souffrent le plus, déplore le journaliste, estimant que les nations riches doivent être convaincues de respecter leurs promesses en matière de finances.

En Afrique du Sud, la presse s’intéresse à la crise de l’enseignement supérieur et aux manifestations des étudiants qui appellent à un enseignement supérieur «décolonisé» gratuit.

Sous le titre «Crise de l’enseignement supérieur en Afrique du Sud : Réflexion sur la société», News24 souligne que depuis 2011, la dette étudiante de l’Afrique du Sud est passée de 3,2 milliards de rands à plus de 16 milliards de rands, ce qui menace la pérennité des universités.

Relevant que le pays compte 26 universités publiques, le journal note que la mauvaise gestion et le manque de leadership affectent l’intégrité et la durabilité tout autant que le financement, le contenu des programmes, l’enseignement, l’apprentissage et la recherche.

Il soutient qu’en plus de fournir aux gens un moyen de sortir de la pauvreté, l’enseignement supérieur et les universités en particulier sont considérés comme essentiels pour contribuer à la recherche, au développement et à l’innovation pour la croissance économique. Ils jouent également un rôle vital dans la promotion d’une culture démocratique dans la société et fournissent un cadre d’administrateurs pour l’État, indique-t-il, relevant toutefois que ces universités ne peuvent le faire que s’elles sont bien gérées.

Au volet économique, Sanews rapporte que le secteur financier sud-africain a franchi une nouvelle étape importante dans la modernisation de l’écosystème de paiement du pays.

Sous le titre «La Reserve Bank se modernise pour améliorer son écosystème de paiement», le journal relève que la Banque centrale vient d’adopter une nouvelle norme de messagerie mondiale par son système national de règlement brut en temps réel (RTGS) et les banques participantes.

Il souligne que l’Afrique du Sud figure désormais parmi les pays du continent à adopter la norme de messagerie financière ISO 20022 de l’Organisation internationale de normalisation (ISO), qui devrait sous-tendre tous les paiements de grande valeur en devises de réserve d’ici 2025.

Le journal explique que cette décision a été rendue nécessaire par le développement rapide de technologies perturbatrices, l’évolution des cyber-menaces, l’augmentation de la réglementation et les demandes des clients pour des paiements plus rapides et plus rentables.

En Éthiopie, « The Ethiopian Herald » consacre son éditorial à l’accord conclu entre le gouvernement fédéral et les rebelles du front de libération du peuple du Tigray (TPLF) pour mettre fin au conflit dans le nord du pays en relevant que cet accord a été une grande responsabilité assumée par l’Union africaine.

«Le gouvernement éthiopien a insisté constamment sur la nécessité de la paix et œuvré à plusieurs reprises à apaiser la tension même avant le conflit. Ce qui est le plus encourageant, c’est qu’à l’heure actuelle, les deux parties ont convenu de rechercher la paix dans l’intérêt du peuple éthiopien en général», souligne l’éditorialiste.

«Plus important encore, le processus pour parvenir à cet accord capital a été entièrement repris par le panel africain de haut niveau qui, à son tour, prouve que le continent est capable de tenir les promesses exprimées dans l’Agenda 2063, en faisant taire les armes et en prenant les choses en main», ajoute le commentateur.

Se déclarant prête aux pourparlers de paix à tout moment, n’importe où et sans aucune condition préalable, l’Ethiopie est restée ferme, mais uniquement sous les auspices de l’Union africaine et a finalement réussi, a noté l’éditorialiste.

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