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Revue de la presse quotidienne internationale africaine (RPQI-Afrique)


  15 Mai      14        média (436),

 

Dakar, 15/05/2023 (MAP) – La presse africaine parue ce lundi consacre ses commentaires et analyses à divers sujets, dont notamment le procès de l’opposant Sonko au Sénégal, la prochaine présidentielle au Gabon, l’Africa ceo forum en Côte d’Ivoire, la prolifération des armes à feu en Afrique du Sud et les relations économiques entre le Rwanda et le Zimbabwe.

Au Sénégal, « En Quête » écrit qu’une semaine après avoir été condamné pour diffamation et injures publiques, dans le procès en appel l’opposant au ministre du Tourisme, l’opposant Ousmane Sonko est, à nouveau, attrait devant la barre pour une affaire pour laquelle le pays a déjà payé un lourd tribut.

« Entre le 8 et le 16 mai 2023 Ousmane Sonko vit une des périodes les plus sombres de sa vie personnelle et de sa carrière politique. Le leader de Pastef/Les patriotes a été victime d’une première décision de justice menaçant son éligibilité en vue de l’élection présidentielle du 24 février 2024 », ajoute le journal, soulignant que cette procédure n’ayant pas connu son épilogue, une autre commence, demain, avec tout autant de dangers pour le candidat déclaré au prochain scrutin présidentiel.

« Ayant été à l’origine de la mort de 14 personnes en mars 2021, les accusations de viols et de menaces de mort proférées par Adji Sarr à l’encontre du maire de Ziguinchor vont enfin être jugées devant un tribunal », rappelle la publication, notant que « vu les tensions politiques et les obligations face à la nature criminelle du procès, une nouvelle semaine s’ouvre sur des tensions maximales »

Sur le même registre, « Le Quotidien » indique que Ousmane Sonko doit se présenter, 24 heures avant son procès, au bureau du greffier, pour assurer sa présence lors du procès qui doit s’ouvrir demain. « S’il ne le fait pas, le juge peut ordonner d’aller le chercher », estime le journal.

Actuellement à Ziguinchor où ses militants assurent sa sécurité, le leader des «Patriotes» va-t-il coopérer ou créer des troubles ? la réponse sera connue dans quelques heures ! s’interroge-t-il.

Pour sa part, « Sud Quotidien », qui revient sur la signature d’un accord de paix entre l’État sénégalais et une faction du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC, sud) prévoyant le dépôt des armes, écrit que c’est une étape à la fois décisive, historique et symbolique vient d’être franchie dans la recherche d’une paix définitive en Casamance.

L’acte 3 de l’accord de paix entre l’Etat du Sénégal et le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), à travers les factions de Diakaye et l’initiative pour la réunification des ailes politiques et armées du MFDC, a été signé samedi 13 mai 2023, à Mongone dans la commune de Djinaky (Nord Bignona), explique la même source.

« Toutes les parties prenantes s’engagent à respecter la parole donnée. Les désormais ex-combattants ont officiellement déposé les armes et sollicité un accompagnement des pouvoirs publics et des partenaires », souligne-t-elle.

Au Gabon, « GabonActu » souligne que la candidate déclarée à l’élection présidentielle d’août 2023, Victoire Issembe Lasseni Duboze, a appelé les jeunes qui constituent une frange importante de la population gabonaise, d’aller se faire inscrire massivement sur la liste électorale.

« Inscrivez-vous massivement sur la liste électorale, allez sécuriser vos votes massivement, pour qu’au soir de l’élection qu’on puisse changer les choses », a lancé Mme Issembe Lasseni Duboze.

Plusieurs fois Ministre sous le régime d’Omar Bongo, Victoire Issembe Lasseni Duboze, dit disposer d’une solide expérience pour diriger le Gabon, rapporte le journal.

Durant cet échange avec les populations de cette partie de la capitale gabonaise sous-intégrée, l’ancienne députée du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), devenue leader de la société civile, a, dans la même veine, exhorté les jeunes à se « battre pour rentrer dans les listes des conseils municipaux », poursuit le quotidien.

Au Nigeria, « The Guardian » écrit que deux semaines après le début du transport aérien d’étudiants et d’autres membres de la communauté nigériane du Soudan en crise par le gouvernement fédéral, le dernier groupe d’étudiants arrivé à l’aéroport international Nnamdi Azikiwe le week-end dernier a déclaré avoir vécu une expérience très traumatisante.

Le président des étudiants de l’État de Kano au Soudan, Hassan Sanusi, a qualifié de « terrible » ce qu’ils ont vécu au Soudan, « à tel point que beaucoup d’étudiants sont tombés inconscients et pouvaient difficilement bouger de peur que les avions de chasse ne fassent pleuvoir des balles sur les bâtiments et diverses cibles », rapporte le journal.

Il a déclaré que « si vous avez déjà vu des avions de chasse voler dans le ciel, lancer des missiles, des bombes, etc., et faire raser des bâtiments, vous comprendrez pourquoi certains tombent sans connaissance et s’écroulent », indique le média.

« Je pense que les derniers arrivés ont besoin d’un thérapeute pour se rétablir et guérir, car il n’est pas facile de se réveiller au milieu des fusillades et des bombardements », a-t-il ajouté.

M. Sanusi, étudiant à l’Université internationale d’Afrique à Khartoum, a aussi souligné que « Khartoum est la principale zone de guerre, c’est pourquoi nous trouvons qu’il est très difficile d’évacuer. Nous avons eu peur quand nous nous sommes réveillés un matin et que nous avons vu que les combats avaient commencé avec des gens qui tiraient sur nous, ce n’était pas quelque chose de familier pour nous, mais en fait, nous sommes les plus chanceux ».

En Côte d’Ivoire, ’’Linfordrome’’ rapporte que le parti Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (COJEP) a tenu, dimanche, son premier Conseil politique de l’année.

L’ancien chef de file des jeunes patriotes, Charles Blé Goudé a saisi l’occasion de ce premier conclave pour évoquer plusieurs sujets d’actualité notamment la question de la composition de la commission électorale indépendante (CEI), fait savoir l’auteur de l’article.

Et d’ajouter que sur cette question qui divise pouvoir et opposition à l’approche de chaque élection, l’ancien chef de file des jeunes patriotes a invité l’ensemble des partis politiques engagés dans la course à aller battre campagne plutôt que de chercher à contrôler l’organe électoral.

De son côté, ’’Fraternité Matin’’ indique que cette année, l’Africa ceo forum se tiendra les 5 et 6 juin dans la capitale économique ivoirienne avec pour objectif : définir une riposte africaine aux crises mondiales.

Plus de 1800 chefs d’entreprise et de gouvernements sont attendus pour engager une réflexion de fond sur deux défis majeurs pour le continent, note le journal.

Africa ceo forum est la plateforme de référence des dirigeants des plus grandes entreprises africaines et internationales, des investisseurs internationaux, des responsables de multinationales, des Chefs d’Etat, des ministres et des représentants des principales institutions financières actives sur le continent, rappelle le quotidien.

En Afrique du Sud, « The Mail and Guardian » indique que les hauts conseillers continuent de déserter le président Cyril Ramaphosa en raison des nombreuses défaillances qui affectent le travail de son gouvernement.

Le chef de l’État a récemment perdu quatre conseillers clés, dont Daniel Mminele, qui a joué un rôle essentiel dans la mobilisation des fonds climatiques pour l’Afrique du Sud en tant que chef de l’équipe de travail présidentielle sur le financement du climat, rapporte le journal.

Il ajoute que la Présidence a confirmé récemment que le haut conseiller économique du président, Trudi Makhaya, a décidé de quitter le siège du gouvernement à Pretoria en déclinant le renouvèlement de son contrat.

Pour sa part, « Eyewitness News » revient sur le fléau de la prolifération des armes à feu, soulignant que l’Association « Gun Free South Africa » a intenté un recours contre le Service de police sud-africains (SAPS) pour sa négligence qui a mis des milliers d’armes dans les mains des gangs criminels.

Selon l’auteur de l’article, le procès concerne deux anciens hauts gradés de la police qui ont été reconnus coupables d’avoir volé et distribué plus de 2.000 armes à feu, qui devaient être détruites dans un entrepôt de la police, à des chefs de gangs dans la banlieue de la ville du Cap entre 2007 et 2015.

« Gun Free SA » a relevé à cet égard que les chiffres de la police montrent que depuis 2016, les armes possédées illégalement par les criminels ont tué 166.000 personnes, dont 67 enfants, et fait des milliers de blessés, écrit le média.

Au Kenya, « Daily Nation » rapporte que la Haute Cour a déclaré que la Commission d’éthique et de lutte contre la corruption (EACC) a le pouvoir d’enquêter secrètement sur des suspects sur des allégations de corruption et n’a aucune obligation légale d’informer le suspect.

La juge Esther Maina de la division anti-corruption de la Haute Cour de Nairobi a rendu la décision dans une affaire intentée par un avocat suspendu de la Kenya Medical Suppliers Authority (Kemsa), Evans Cheruiyot, qui a contesté l’utilisation de preuves contre lui obtenues secrètement par l’EACC, écrit le journal, ajoutant que dans sa décision, la magistrate a déclaré qu’aucune loi du pays n’oblige la Commission à adresser un avis à une partie avant d’ouvrir une enquête sur la corruption, les pots-de-vin ou tout autre crime économique.

Le journal rappelle que Cheruiyot avait contesté la décision de son ami, Titus Barasa Makhanu, d’enregistrer secrètement leurs conversations sur un appel d’offres, avant de transmettre les enregistrements à l’EACC.

« Il m’a piégé en enregistrant notre conversation et en l’apportant à l’EACC pour enquêter et me poursuivre pour avoir prétendument sollicité un pot-de-vin. La commission ne peut pas s’appuyer sur l’enregistrement pour enquêter sur moi car il a été fait sans mon consentement », a déclaré Cheruiyot, selon l’auteur de l’article.

Cependant, le journal cite la décision de la juge qui avance que « l’article 118 du Code de procédure pénale donne au tribunal le pouvoir de délivrer des mandats de perquisition. Il ne prévoit pas d’obligation impérative pour l’EACC ou tout autre organisme chargé de l’application de la loi de délivrer un avis préalable aux enquêtes ».

Au Rwanda, « The New Times » s’intéresse à la deuxième session de la Commission permanente conjointe Zimbabwe-Rwanda sur la coopération (JPCC), qui se tient à Harare lundi et mardi, expliquant que cette session marque une nouvelle étape dans le partenariat grandissant entre les deux pays.

Citant le ministère zimbabwéen des affaires étrangères et du commerce international, le journal indique que la convocation de la réunion reflète l’approfondissement des liens entre le Zimbabwe et le Rwanda et leur engagement commun à faire avancer les objectifs de développement communs.

Au cours de cette session, les deux pays se concentreront sur la finalisation des modalités de collaboration dans des secteurs tels que la santé, le développement scientifique et technologique et le logement, poursuit la publication, ajoutant que ces efforts s’appuieront sur les domaines de coopération existants, notamment l’agriculture, les échanges éducatifs, les TIC, l’environnement et le tourisme.

La première session de la JPCC Zimbabwe-Rwanda a eu lieu virtuellement en mars 2021, aboutissant à la signature de plusieurs protocoles d’accord couvrant plusieurs domaines, rappelle l’auteur de l’article.

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