Dakar, 12/09/2018 (MAP) – La crise au sein du Parti Démocratique Sénégalais (PDS/opposition), le secteur de la santé au Gabon, les obsèques de l’ancien secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan et la formation d’un nouveau gouvernement au Mali, sont les principaux sujets commentés et développés par la presse africaine parue mercredi.
Au Sénégal, +Le Soleil+ écrit sous le titre « PDS, pas de salut sans Karim ? », qu’alors que l’actualité politique rebondit sur l’échange épistolaire entre l’ancien président Abdoulaye Wade et Me Madické Niang, ancien ministre de la Justice et des Affaires étrangères, l’accusation a cédé la place à la certitude.
« M. Wade, secrétaire général du Parti démocratique sénégalais (PDS/opposition), est prêt à tout sacrifier pour l’ascension de son fils au sommet du PDS, d’abord et de l’Etat ensuite », rapporte le journal.
« Enième fronde au sein du PDS, la bombe Karim », lit-on à la Une d’+Enquête+, notant que l’initiative engagée par une quinzaine de responsables libéraux pour exiger une alternative à la candidature de Karim Wade, est partie pour prendre les atours d’une nouvelle fronde au sein du PDS.
De son côté, +Le Quotidien+ indique que le PDS a lancé hier la campagne de collecte de parrains pour la candidature de Karim Wade, relevant que ce dernier, dont la recevabilité de la candidature reste hypothétique, place la barre à 200 mille signatures.
Au Gabon, +Matin Equatorial+ souligne que le porte-parole de la présidence gabonaise, Ike Ngouoni Aila Oyouomi, a animé une conférence de presse, hier, à la salle de presse du palais du bord de mer, au cours de laquelle il est revenu sur plusieurs sujets, citant notamment l’agenda du président gabonais, les élections législatives et locales, le secteur de la santé, l’éducation et la sécurité.
Son confrère +l’Union+ s’intéresse au secteur de la santé, écrivant que la ministre de la Santé, Denise Mekam’ne, a réceptionné, hier à Libreville, les quatre premières cliniques mobiles annoncées par le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, lors de son discours à la Nation, en décembre 2017.
Ce sont des camions à conteneurs médicalisés de type 4X4, disposant d’équipements nécessaires pour réaliser des soins d’urgence et de base. Ils sont pourvus d’un espace de consultation, une table d’examen gynécologique, un mini-laboratoire, du matériel ophtalmologique et des médicaments de première nécessité, explique la publication.
Au Ghana, +Daily Graphic+ a publié un spécial consacré aux obsèques de l’ancien secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan, l’un des fils les plus célèbres du Ghana.
Diplomate de carrière, Kofi Annan a contribué à rendre l’ONU plus présente sur la scène internationale pendant ses deux mandats, de 1997 à 2007. Premier secrétaire général issu de l’Afrique sub-saharienne, le Ghanéen a dirigé l’organisation pendant la période troublée de la guerre en Irak, écrit le quotidien.
Son confrère, +Ghanaian Times+ rapporte que l’ancien Président ghanéen John Jerry Rawlings a démenti les informations selon lesquelles il aurait cautionné certains candidats aux postes du bureau exécutif du principal parti de l’opposition, le National Democratic Congress (NDC), mais aussi un candidat à la présidentielle 2020.
Dans un communiqué rendu public par la direction de la communication de l’ancien Président, il est mis au point que les informations que certains médias ont relayées sont fausses car Rawlings n’a approuvé aucun candidat, que ce soit pour l’élection primaire à la présidentielle ou pour le bureau exécutif national du parti, souligne le quotidien.
Le processus de consultation initié par le Conseil des anciens ne sera pas entaché car il permettra d’ouvrir l’espace « à l’émergence de patriotes véritables et engagés, dont le but et l’objectif est de rétablir le fondement de nos traditions et de nos valeurs », conclut le communiqué, cité par la publication.
Au Mali, +L’essor+ indique que le Premier ministre malien Soumeylou Boubèye Maïga a formé un nouveau gouvernement, après avoir été reconduit à son poste mardi dernier par le chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Keïta.
L’équipe gouvernementale est composée de 32 ministres dont 7 nouveaux membres et 11 femmes, contre 36 ministres dans la précédente, indique un communiqué de la Primature malienne relayé par la publication.
Parmi les ministres sortants figure Tiéman Hubert Coulibaly, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, remplacé par Mme Kamissa Camara qui était précédemment conseiller diplomatique du président malien.
Les autres ministres qui font leur entrée sont notamment Lassine Bouaré (Cohésion sociale, de la Paix et de la Réconciliation nationale), Sambou Wagué (Energie et Eau), Safia Boly (Réforme de l’administration et de la Transparence de la vie publique), Diakité Aïssata Traoré (Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille), Mohamed Moustapha Sidibé (Habit et Urbanisme) et Yaya Sangaré (Intégration africaine et des Maliens de l’extérieur), selon le journal.
Pour sa part, +L’indépendant+ écrit qu’un responsable de l’ex-rébellion touareg dans le nord du Mali, chef d’une unité mixte formée notamment de soldats et d’ex-rebelles, a été assassiné dimanche à Tombouctou (nord-ouest).
Le commandant Saloum Ould Becki était le « chef de mission » de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA, ex-rébellion à dominante touareg) au sein du Mécanisme opérationnel de coordination (MOC) à Tombouctou, a déclaré Mohamed El Maouloud Ramadane, un responsable de la CMA, cité par le journal.
Le MOC, une structure prévue par l’accord pour la paix dans le nord du Mali, est composé de militaires de l’armée régulière, de combattants des groupes armés progouvernementaux et d’ex-rebelles, selon le quotidien.
