Thiès, 16 fév (APS) – L’Ecole polytechnique de Thiès (EPT) entend réviser ses curricula, pour mieux répondre aux besoins des industriels auxquels sont destinés ses ingénieurs, a indiqué jeudi, son directeur, le professeur Alassane Diène.
« Incessamment, nous allons encore convoquer un autre séminaire pour finaliser la révision des programmes, les curricula de manière générale », a-t-il dit dans un entretien avec l’APS.
L’Ecole polytechnique de Thiès a lancé officiellement, le 27 janvier dernier, les célébrations du cinquantenaire de l’établissement qui forme des ingénieurs dans diverses filières, depuis 1973.
Selon son directeur, l’encadrement de l’école « est obligé d’aller voir les utilisateurs des ingénieurs » pour recueillir leurs feedbacks, « en vue d’améliorer les ingénieurs (qu’il va) mettre sur le marché ».
Il considère cela comme un « impératif », puisqu' »on ne peut plus se permettre de s’enfermer dans un bureau », pour élaborer un curriculum sur le papier pour former des ingénieurs, « sans pour autant associer ceux (les industriels) qui vont les utiliser après ».
Le professeur Diène assure que les cours dispensés par l’EPT « ne sont pas figés », cette école ayant mis en place un module appelé « séminaire », pour intégrer les inputs qu’elle trouve « très pertinents » pour la formation de ses pensionnaires, en faisant intervenir des professionnels issus du milieu concerné, à travers un séminaire.
Selon les exigences de l’institution, « au moins 30% des enseignants qui dispensent des cours doivent venir du milieu professionnel ». Ils peuvent ainsi partager leurs expériences avec les étudiants.
L’EPT met l’accent sur les nouvelles technologies, et ses étudiants, quel que soit le génie dans lequel ils sont inscrits, développent leurs propres logiciels, sans recourir à des informaticiens, a-t-il dit.