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YOTO/PROMOTION DE LA PHYTOMEDECINE ET DE L’ETHNOPHARMACOLOGIE : UN COLLOQUE A REUNI DES ACTEURS DE LA SOUS-REGION OUEST-AFRICAINE A TABLIGBO


  6 Février      133        Environnement/Eaux/Forêts (6478),

 

Lomé, 6 fév. (ATOP) – Les acteurs du domaine de la recherche sur les plantes médicinales de la sous-région ouest-africaine ont pris part à un colloque sur la phytomédecine et l’ethnopharmacologie pour le développement durable en Afrique du 3 au 5 février à Tabligbo.

Ce colloque international a porté sur le bilan des quinze ans de mise en œuvre sur le plan national et international de la nouvelle méthode togolaise d’études ethnopharmacologies pour le développement  dénommée « Action en Triplet de Recettes Médicinales » (ATRM), initiée par le Centre de Recherche et de Formation sur les Plantes Médicinales (CERFOPLAM) de l’Université de Lomé (UL).

Ce rendez-vous d’échanges scientifiques a donné l’occasion aux enseignants chercheurs, chercheurs, praticiens de la médecine traditionnelle et étudiants venus du Bénin, du Burkina-Fasso, du Ghana et du Togo, de partager leurs expériences afin de déboucher  sur des ébauches de valorisation des résultats de recherche en Médicaments Traditionnels Améliorés (MTA) éligibles à l’autorisation pour la mise sur le marché dans l’espace CEDEAO. Il a, donné lieu à la présentation des communications scientifiques et des résultats de mise en œuvre de l’ATRM au Togo et dans les centres et Instituts partenaires tels que, le Centre Béninois de Recherche Scientifique (CBRS) du Bénin, Africa Centrer of Excellence in phytomédicine Research and Development (ACEPRD) du Nigéria et dans le Centre de Recherche en Science de la Santé (IRSS) du Burkina-Faso, entre autres. Ce Colloque  a aussi servi de cadre à la restitution aux partenaires techniques et financiers en développement, de la formation sur la rédaction des projets pour mobiliser les fonds en phytomédecine.

Pendant trois jours les participants ont ressorti ce qui est fait pendant les 15 ans, examiné les résultats obtenus par les chercheurs et les praticiens de la médecine  traditionnelle et poser les bases pour valoriser les résultats en phytomédicament afin de lutter contre les faux médicaments. Ils ont également suivi des présentations sur le lobbying pour la valorisation des résultats de recherche sur les substances naturelles en phytomédicaments. Les  rôles des facultés des sciences de la santé et de la recherche scientifique, ont été précisés. Les participants ont aussi planché sur la biotechnologie végétale appliquée aux plantes médicinales, un axe de recherche pour la disponibilité et l’accessibilité de cette biodiversité. Ils ont, en outre, échangé sur les études ethnobotanique et ethnopharmacologique dans la recherche sur les substances bioactives par application d’ATRM.

La directrice du cabinet du ministère de l’Enseignement Supérieure et  de la Recherche, Madame Djifa Ama Gaméty a indiqué que le gouvernement sous l’impulsion du président de la République, Faure Gnassingbé a entrepris depuis quelques années, plusieurs reformes dans les domaines de l’enseignement supérieur et de la recherche en vue de faire de la science, la technologie et l’innovation les piliers de développement socio-économique du Togo. Elle a mis l’accent sur la médecine traditionnelle qui, aujourd’hui, souffre et continue de souffrir car n’ayant pas laissée l’écrit et  de documents pouvant servir de base de formation à d’autres qui veulent bien venir dans ce domaine.

Selon la directrice du cabinet, la médecine traditionnelle doit être reconsidérer pour le bien de la population avec l’accord du gouvernement. Elle a invité les chercheurs qui veulent bien valoriser leurs produits à une collaboration qui aujourd’hui est une nécessité pour ces chercheurs traditionnels et pour la médecine conventionnelle. Elle a afin souhaité que les résultats des travaux de ce colloque puissent contribuer à la visibilité de « nos » systèmes de santé par la promotion dans la phythomédecine et  ethnopharmacologie.

Le doyen de la faculté des sciences de la santé à l’Université de Lomé, Pr. Ihou Watéba Majesté s’est réjoui de la tenue de cette formation qui, selon lui, permettra non seulement de faire le bilan mais également de permettre à la médecine traditionnelle qui a de beaux jours devant elle de relever les défis dans les domaines.

Pour le président du comité d’organisation, Dr. Koffi Koudouvo, cette rencontre vise à amener les inventeurs qui sont les praticiens de la médecine traditionnelle et les chercheurs (enseignants chercheurs) à fédérer leurs énergies pour que les inventions des praticiens et les travaux de recherche soient valorisés en phytomédicaments qui puissent avoir l’autorisation pour la mise sur le marché.

Le préfet de Yoto, Alébo yowa Cyrille et le maire de la commune Yoto1, Amegnona Kossi ont souligné l’importance de cette rencontre. Pour eux, Il s’agit de permettre à la médecine traditionnelle de pallier aux difficultés des populations à se procurer de meilleurs produits en matière de santé sur le marché.

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