Brazzaville, 17 MAI (ACI) – Le pool des journalistes spécialisés en matière des Postes et des communications électroniques ont fait, le 17 mai à Brazzaville, plusieurs présentations sur l’histoire des télécommunications au Congo, allant de la période précoloniale à ce jour, en vue d’édifier la population.
Organisées par l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (Arpce), ces présentations ont été faites au cours d’une session de ‘‘Café numérique’’. Elles se sont inscrites dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale des télécommunications et de la société de l’information.
A cette occasion, ils ont abordé des thèmes tels que «Les télécommunications pendant la période précoloniale», «Les télécommunications pendant la période post coloniale 1960-1996», «Les télécommunications pendant la période 1997-2010», «Les télécommunications pendant la période 2011-2022» et «Les télécommunications : un saut dans le futur».
S’agissant du thème «Les télécommunications pendant la période précoloniale», les intervenants ont relevé que les conditions d’utilisation des moyens de communication traditionnels sont multiples et variées. Au cours de la période précoloniale, les hommes communiquaient par différents techniques et instruments, entre autres le tambour, des sifflets, la cloche, le crieur et le fusil de chasse ou ‘‘finkila’’.
Sur le thème «Les télécommunications pendant la période 1997-2010 », ils ont fait savoir que pendant cette période, l’offre de services téléphoniques relevait avant 1997 du monopole d’une entreprise publique dénommée l’Office national des postes et télécommunications (Onpt), l’opérateur historique devenu plus tard Sotélco puis Congo télécom.
Depuis l’ouverture du marché téléphonique, l’offre de services téléphoniques est assurée par quatre opérateurs qui exploitent trois systèmes différents regroupés en deux types de réseaux, à savoir le réseau filaire et les réseaux mobiles.
Parmi ces systèmes, figure le système à la norme D-Amps, dont l’autorisation d’exploitation avait été octroyée dès 1997 à Cyrus, l’opérateur du réseau Cyrtel, et le système GSM exploité conjointement par Celtel-Congo, aujourd’hui Airtel Congo, et Libertis, actuellement Mtn. A cela se sont ajoutés les réseaux Azur Congo et Warid Congo.
Pour le directeur administratif, financier et comptable, général par intérim de l’Arpce, M. Victor Mabiale, cet atelier-débat est pour l’Arpce un moyen d’accompagner les journalistes dans l’approfondissement de leurs connaissances de l’écosystème des télécommunications et de s’approprier l’évolution de ces dernières en République du Congo à travers la maîtrise de leur histoire.
Selon lui, le thème «Les technologies numériques au service des personnes âgées et du vieillissement en bonne santé» de cette édition a mis en exergue la manière dont les technologies numériques impactent la vie quotidienne et l’avenir avec l’implémentation de la 5G.
Ce thème, a-t-il poursuivi, a invité le régulateur et les opérateurs à assurer la viabilité du secteur à travers des actions et des initiatives qui renforcent et garantissent sa pérennité, tout en veillant sur le bien-être des populations, consommatrices des services mis en place.
«Nous devons tirer le meilleur parti des possibilités qu’offrent ces technologies numériques pour améliorer la qualité de vie des populations à travers une accessibilité accrue de tous et une vraie inclusion numérique», a ajouté M. Mabiale.
Ce pool des journalistes spécialisés en la matière, a été mis en place récemment par l’Arpce qui compte contribuer à l’éclosion d’une presse spécialisée sur les questions des postes et des communications électroniques, afin de faire des journalistes de parfaits relais d’informations auprès du grand public.
