Dakar, 31/10/2022 (MAP) – Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du lundi 31 octobre 2022:
Sénégal :
L’Agence sénégalaise pour la reforestation et la grande muraille verte (ASERGMV) veut planter plus de 5.000 arbres dans la cité religieuse de Thiénaba, dont des espèces fruitières principalement.
Pour ce faire, elle a procédé samedi au lancement d’une activité de reboisement dans cette cité religieuse de la région de Thiès (ouest), en présence de son directeur général, le colonel Gora Diop.
La délégation de l’ASERGMV a apporté 5.500 plants, dont 5.000 arbres fruitiers à repiquer dans les artères et places publiques de la commune de Thiénaba.
Il s’agit de manguiers, corossoliers, citronniers, papayers, entre autres arbres fruitiers, en plus d’arbres ornementaux et d’ombrage.
Cette journée de reboisement appuyée par la Sonatel, a débuté après une visite chez le khalife de Thiénaba, Serigne Assane Seck, qui a donné sa bénédiction en tant qu’autorité religieuse, en présence du sous-préfet, Babacar Wade.
Etaient également présents le maire de Thiénaba, Talla Diagne, ainsi que des membres du conseil municipal et de la famille religieuse de la cité de Amadou Ndack Seck.
Il y avait aussi les chefs des 61 villages et hameaux de la commune, qui recevront aussi leurs plants, pour assurer le reverdissement de toute la circonscription administrative.
Le chef du village de Thiénaba, Alassane Niane Seck, l’inspecteur régional des eaux et forêts (IREF) de Thiès, le colonel Youssoupha Diouf, le sous-préfet et le maire ont planté symboliquement les premiers arbres.
Côte d’Ivoire:
L’Office ivoirien des parcs et réserves (OIPR) a rassemblé, vendredi à l’occasion de la Journée de l’hippopotame pygmée, des élèves de divers établissements scolaires au Lycée municipal de Taï pour les sensibiliser à la protection du Parc national de Taï, dont ils sont riverains.
Ces élèves ont investi tout l’enthousiasme dans des compétitions et activités culturelles mettant en exergue les menaces pesant sur l’hippopotame pygmée et son habitat naturel du fait de l’homme et les attitudes favorables à la sauvegarde de cette espèce endémique qu’on ne trouve nulle part ailleurs que dans les forêts tropicales humides ouest-africaines.
Selon le chef de secteur OIPR de Taï, le lieutenant Dramane Dao, le choix des élèves comme cibles de la sensibilisation vise à faire d’eux non seulement des ambassadeurs de cette cause dans leur milieu social mais aussi des futurs adultes ayant une attitude responsable envers les aires protégées, moyens de préservation de l’environnement dont dépend essentiellement la qualité de vie.
La présidente du Club environnement du Lycée municipal de Taï, Shéra Koffi Lou, s’est engagée à intégrer la sensibilisation à la protection du Parc national de Taï, en général, et de l’hippopotame pygmée, en particulier, dans son programme d’activités afin de diffuser le plus largement possible les informations utiles mais méconnues du grand public.
Tanzanie:
L’Union européenne (UE) a annoncé 166 millions d’euros supplémentaires de subventions pour soutenir l’initiative d’économie bleue de la Tanzanie ainsi que le financement public et privé.
Il s’agit de la deuxième partie d’un total de 180 millions d’euros annoncés par l’UE plus tôt cette année, suite à des discussions entre la Présidente Samia Suluhu Hassan et les dirigeants européens en Belgique.
Les fonds devraient contribuer à la mise en œuvre du Global Gateway, la nouvelle stratégie européenne visant à renforcer les liaisons intelligentes, propres et sécurisées dans les secteurs du numérique, de l’énergie et des transports, ainsi qu’à renforcer les systèmes de santé, d’éducation et de recherche à travers le monde.
Une troisième tranche de 20 millions d’euros sera bientôt allouée et concernera spécifiquement l’éducation des filles en Tanzanie.
Kenya:
L’Autorité de développement de la vallée de Kerio (KVDA) a financé la construction de deux bassins d’eau et d’un forage dans le sous-comté de Samburu West pour protéger les habitants et leur bétail de la sécheresse en cours.
S’exprimant lors de la mise en service du forage dans le village de Lodokejek, le directeur général de KVDA, Sammy Naporos, a déclaré que les projets de 60 millions de shillings s’inscrivent dans le cadre des mesures à long terme visant à pallier la grave pénurie d’eau dans la région.
Le forage qui fonctionnera grâce à l’énergie solaire fournira de l’eau aux écoles et aux habitations tandis que les bassins d’une capacité de 40.000 mètres cubes chacun récolteront l’eau de ruissellement afin de soutenir les populations de la région dans leurs besoins domestiques et pour l’abreuvement de leur bétail.
« Une fois achevés, le forage et les deux bassins d’eau desserviront environ 1.200 ménages et 100.000 têtes de bétail, ainsi qu’un nombre inconnu d’animaux sauvages qui ont également été gravement touchés par la sécheresse », a déclaré Naporos.
Par ailleurs, le responsable a incité les habitants à profiter de l’eau pour créer des jardins potagers et planter des légumes pour assurer la sécurité alimentaire de leurs ménages.
Afrique du Sud :
Le Conseil sud-africain pour la recherche scientifique et industrielle (CSIR) prévoit de collaborer avec des organisations de récupération des déchets pour les intégrer davantage dans les flux de déchets de l’économie circulaire.
« Le gouvernement, l’industrie et la société civile reconnaissent le rôle important que jouent les récupérateurs de déchets dans le détournement des ressources précieuses des décharges et la nécessité de formaliser et de protéger ces moyens de subsistance et l’économie circulaire qu’ils promeuvent », a déclaré Barbara Creecy, ministre des Forêts, de la Pêche et de l’Environnement.
Elle a estimé que les acteurs du secteur informel doivent être éduqués sur les différences entre les matériaux recyclables et compostables, ainsi que sur les meilleures pratiques en matière d’identification, de collecte et de stockage des différents matériaux.
«Les programmes de formation et de sensibilisation prévus apporteront une grande contribution à la formalisation de ce secteur souvent sous-reconnu et sous-évalué», a-t-elle souligné.
On estime qu’il y a entre 60 000 et 90 000 récupérateurs de déchets informels travaillant au cœur de l’économie du recyclage en Afrique du Sud, récupérant principalement les déchets de papier et d’emballage des ménages et des entreprises.
