MAP Côte d’Ivoire: la CAN 2023 rapporte un bénéfice de 80 millions de dollars à la CAF APS SENEGAL-LITTERATURE / La fondation Léopold Sédar Senghor va bientôt célébrer ses cinquante ans (secrétaire général) MAP RDC: plus de 24.000 décès dus au paludisme en 2023 (officiel) MAP La Côte d’Ivoire décide le rapatriement de 55.000 réfugiés burkinabè (ministre) MAP La Namibie découvre un gisement pétrolier de plus 10 milliards de barils MAP Burkina Faso : une soixantaine de terroristes neutralisés par l’armée dans l’est du pays APS SENEGAL-UNIVERSITE-PARTENARIAT / Signature d’une convention entre l’UCAD et le complexe Ahmadoul Khadim de Touba APS SENEGAL-ADMINISTRATION-FORMATION / Lutte contre les crimes financiers : l’ONRAC et le CFJ mutualisent leurs actions ANP Niamey :La Fifa inspecte les installations du centre technique de la Fenifoot ANP Rabat : Création du Réseau des Journalistes Fact-Checkers des Agences de Presse Africaines (RJF-FAAPA)

Bulletin de l’écologie de l’Afrique


  22 Décembre      44        Environnement/Eaux/Forêts (6477),

 

Dakar, 22/12/2022 (MAP) – Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du jeudi 22 décembre 2022:

 

— Sénégal

-. Seules 36.500 des 250.000 tonnes de déchets plastiques produites annuellement au Sénégal sont recyclées, a révélé, mercredi, Aboubacry Lom, conseiller technique du ministre du Développement industriel et des Petites et moyennes industries (PMI), précisant que le reste de ces ordures finit dans les décharges, les canalisations ou dans l’océan.

Aboubacry Lom a expliqué que « c’est donc fort de ce constat » que le Sénégal « a adopté en 2015, la loi n° 2015-09 du 04 mai 2015 relative à l’interdiction de la production, de l’importation, de la détention, de la distribution, de l’utilisation de sachets plastiques de faible micronnage ».

Cette loi a été abrogée et remplacée en 2020, par la Loi n°2020-04 du 08 janvier 2020, relative à la prévention et à la réduction de l’incidence sur l’environnement des produits plastiques, a-t-il rappelé, à l’occasion d’un atelier portant sur “le soutien au renforcement de l’industrie sénégalaise de recyclage du plastique”.

Cette rencontre est une initiative de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), en collaboration avec le Partenariat pour l’action en faveur d’une économie verte (OPAGE)..

Les différentes dispositions de la nouvelle loi portent, entre autres, sur les interdictions des produits plastiques à usage unique, ainsi que les sacs sortis de caisse, l’instauration d’un système de consigne pour les bouteilles ou contenants en plastique, le principe de la responsabilité élargie des producteurs (REP), le tri sélectif et le recyclage, l’institution de mesures financières et fiscales, etc.

Selon Aboubacry Lom, bien avant cette loi, le Sénégal s’était engagé, avec l’appui de l’ONUDI, dans un développement industriel inclusif et durable, pour promouvoir des modes de production et de consommation responsables et respectueux de l’environnement dans une logique d’industrie verte et d’économie circulaire.

Il souligne que le Sénégal recycle entre 8 et 14% de son plastique, non sans faire remarquer que la plus grande contrainte au recyclage réside dans la nature des produits, car “plus de 40 % du plastique n’est utilisé qu’une fois, avant d’être jeté dans les dépotoirs, dans des cours d’eau, dans la mer ou dans l’air”.

 

— Côte d’Ivoire

-. Le directeur général du centre antipollution (CIAPOL) Diby Martin qui animait, récemment à Yamoussoukro, une séance d’information et de sensibilisation des industriels de la capitale politique, a décliné les principales missions de sa structure et rassuré ses interlocuteurs sur les dispositions qui seront prises pour apporter des solutions à leurs préoccupations.

M. Diby Martin a axé son intervention sur la problématique du respect de l’environnement en rapport avec les activités des industriels de plus en plus nombreux à s’installer à Yamoussoukro.

«Cette rencontre, c’était pour montrer aux uns et aux autres nos missions et leurs devoirs», a-t-il expliqué au terme de la rencontre.

Plusieurs participants ont salué l’initiative et soutenu avoir désormais compris l’importance de cet instrument de l’Etat dans la protection de l’environnement.

 

— Kenya

-. Le Président kényan William Ruto a déclaré que les perturbations dévastatrices causées par la crise climatique compromettent les progrès du pays et ses aspirations au développement économique.

S’exprimant mercredi lors du lancement du Programme national de restauration accélérée des forêts et des parcours, le chef de l’État a noté que le gouvernement est déterminé à faire face aux effets négatifs du changement climatique en augmentant le couvert forestier à plus de 30% d’ici 2032.

Pour réaliser cet exploit, quelque 500 milliards de shillings sont nécessaires.

Cette initiative vise à restaurer 10,6 millions d’hectares d’écosystèmes dégradés pour améliorer la biodiversité et l’atténuation et l’adaptation au changement climatique.

L’économie du Kenya dépend fortement des écosystèmes naturels tels que les forêts, les parcours, les zones humides et les agro-écosystèmes, qui fournissent des services et des moyens de subsistance aux communautés.

Dans ce sens, le Président kényan a souligné que la question de la conservation de l’environnement est placée au centre du programme de transformation socio-économique du pays.

— Afrique du Sud

-. La Banque africaine de développement (BAD) a annoncé qu’elle engagera un montant de 6 milliards de rands pour aider la compagnie sud-africaine d’électricité Eskom à passer à l’utilisation de sources d’énergie plus propres.

« Les détails du plan de financement d’Eskom sont toujours en cours de finalisation et cela ne devrait pas augmenter la dette de l’Afrique du Sud », a déclaré le président de la BAD, Akinwumi Adesin.

Le financement de la BAD s’ajoute ainsi à un engagement de 8,5 milliards de dollars pris par les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne, la France et l’Union européenne lors du sommet sur le climat COP26 à Glasgow pour aider le service public à réduire ses émissions de gaz à effet de serre qui placent le pays au 13e rang des économies les plus polluantes dans le monde.

La capacité d’Eskom à s’éloigner du charbon, qu’elle utilise pour fournir plus de 80 % de l’électricité de l’Afrique du Sud, est essentielle pour répondre aux ambitions du pays en matière de lutte contre le changement climatique.

Dans la même catégorie