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Bulletin de l’écologie de l’Afrique


  3 Janvier      33        Environnement/Eaux/Forêts (6517),

 

Dakar, 03/01/2023 (MAP) – Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du mardi 03 janvier 2023:

Sénégal:

– Le responsable du suivi-évaluation du Projet d’intensification éco-soutenable de l’agriculture dans les Niayes (PIESAN) au Sénégal, qui juge ses résultats « assez satisfaisants », a indiqué que le taux d’exécution technique dudit projet a atteint plus de 78% à l’issue de sa première année de mise en œuvre en 2021.

Abdou Khadre Dia qui s’exprimait en marge d’une session de formation à la Direction régionale du développement rural (DRDR) de Thiès (à 70 km de Dakar) a confié que « nous étions presque à 72% d’engagement et à plus de 78% d’exécution technique par rapport aux objectifs de la première année ».

Cette session de formation a été organisée à l’intention de 13 enquêteurs venus des quatre régions d’intervention du projet que sont Dakar, Louga, Saint-Louis et Thiès.

Il s’agit d’agents techniques des DRDR et de services Départementaux de développement rural (SDDR) devant mener une enquête sur l’évolution des indicateurs du PIESAN, à partir de la situation de base.

L’étude cible un échantillon de 199 producteurs répartis dans dix communes, sur les 471 bénéficiaires directs du PIESAN, un projet lancé en fin 2020 par l’Etat du Sénégal, en collaboration avec la coopération italienne.

De son côté, le directeur du développement rural de Thiès, Abiboulaye Sidibé, qui présidait l’ouverture de la session, a souligné les résultats « globalement assez intéressants et satisfaisants » du PIESAN, comme l’illustrent, selon lui, les conclusions du comité de pilotage de l’année dernière.

Le PIESAN vise à réduire l’insécurité alimentaire dans la zone des Niayes, à travers quatre composantes : l’environnement, la recherche, le financement et la modernisation de l’horticulture.

Côte d’Ivoire:

– Le Centre régional des conventions de Bâle et de Stockholm pour les pays d’Afrique francophone basé à Dakar (BCRC-SCRC-FA) en collaboration avec l’UN Environnement a organisé, récemment, un webinaire sur les approches de réduction des risques liés aux produits chimiques perfluorés/Polluants Organiques Persistants (POP) afin de s’appesantir sur leurs substitutions et solutions de rechange.

A l’entame de la conférence, rapporte l’Agence ivoirienne de presse, la directrice du BCRC-SCRC-FA, Mme Diop Rokhaya Ndiaye, a expliqué que les produits chimiques contribuent à l’amélioration du niveau de vie, mais lorsqu’ils sont mal gérés/utilisés, ils créent des effets néfastes sur la santé humaine et l’environnement, ce qui impacte négativement le programme de développement de la plupart des pays en développement.

«Une mauvaise gestion des produits chimiques peut compromettre l’utilisation à long terme des ressources terrestres et aquatiques et contaminer les eaux souterraines et les ressources aquatiques», a-t-elle affirmé.

Madagascar :

-. Le ministère malgache de l’Environnement et du Développement durable a indiqué que le pays perd chaque année 100.000 Ha de forêts à cause de différentes formes de pressions dont les feux de brousse, la culture sur brulis, la coupe et l’exploitation illicite des ressources naturelles, le charbon de bois, le défrichement et la migration.

En 2020, plus de 67.000 points de feux ont été localisés dans les zones forestières de Madagascar, un record absolu comparé aux chiffres de 2017 à 2019, précise-t-on de même source.

Le ministère révèle également qu’entre 2004 et 2017, le pays a perdu 700.000 hectares de forêts, dans des zones plus ou moins éparses qui se trouvent principalement dans l’est et l’ouest du pays.

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