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Bulletin d’informations économiques africaines


  10 Novembre      22        Bulletin d'info économiques africaines (534),

 

Dakar, 10/11/2022 (MAP) – Voici le bulletin d’informations économiques africaines pour la journée du jeudi 10 novembre 2022:

Sénégal:

– La Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal (SONACOS) espère créer jusqu’à 4500 emplois directs et indirects grâce au financement de son plan d’urgence de redressement estimé à 20 milliards de francs CFA, a indiqué mardi, son Directeur général, Modou Diagne Fada.

« Grace au financement du prochain plan d’urgence de redressement de la SONACOS, on pourra créer jusqu’à 4500 emplois directs et indirects », a dit M. Diagne lors d’une visite à l’usine SONACOS de Diourbel dans le cadre des préparatifs de la campagne de commercialisation de l’arachide 2022-2023.

« Je crois qu’on peut atteindre ce chiffre et nous allons continuer la politique de recrutement initiée », a-t-il ajouté en présence des agents de cette unité industrielle.

Concernant le plan d’urgence de redressement de la SONACOS estimé à 20 milliards de francs CFA, il a assuré que le président de la République Macky Sall, a donné « des instructions fermes » pour son financement.

« Que l’Etat puisse apporter sa garantie pour qu’on puisse lever ces fonds destinés à retaper l’outil de production, à renouveler les machines, à augmenter nos capacités de production et nos taux de remboursement », a-t-il ajouté.

Côte d’Ivoire :

– L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), à travers son programme Initiative pêche côtière (IPC) en Afrique de l’Ouest, a appelé, mardi, la Côte d’Ivoire à s’approprier l’outil d’évaluation de la performance des pêches (FPAT).

L’appel a été lancé par la Conseillère technique principale (CTA) du Programme IPC et coordinatrice régionale IPC Afrique de l’Ouest à la FAO à Rome, Fatou Sock, à l’entame d’un atelier de formation des acteurs de la pêche à Jacqueville qui prend fin vendredi.

«Cette formation, la troisième après celles tenues au Sénégal et au Cabo Verde, est une opportunité pour la Côte d’Ivoire de s’approprier cet outil en développement qui va renforcer les méthodes de collecte et la disponibilité de données et qui va également servir aux gestionnaires des pêches d’outil d’aide à la prise de décisions», a développé Mme Sock.

Expliquant l’enjeu de ce nouvel outil mis en œuvre par la FAO, l’Université de Washington et Blue Matter Science Ltd, la coordinatrice régionale IPC Afrique de l’Ouest à la FAO à Rome a relevé que le FPAT est adapté à l’évaluation des performances de toutes les pêcheries qu’elles soient riches ou pauvres en données statistiques.

Burkina Faso:

– Le gouvernement burkinabè a adopté, mercredi en conseil des ministres, un plan opérationnel d’appui à la campagne agricole de la saison sèche 2022-2023, évalué à plus de dix milliards de francs CFA (plus de 15 millions de dollars).

Selon le communiqué du conseil des ministres, ce plan dont huit milliards de francs CFA (plus de 12 millions de dollars) sont déjà mobilisés, permettra entre autres la sécurisation de barrages, la mise en valeur agricole de grands périmètres irrigués de plus de 100 hectares et celle de petits et moyens périmètres irrigués de moins de 100 hectares. Ce plan s’inscrit dans la vision globale et vise à créer des opportunités pour l’ensemble des acteurs, en particulier pour les jeunes et les personnes déplacées internes, a indiqué le gouvernement burkinabè.

Bénin:

– Les ministres en charge de l’économie numérique des pays membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) vont se réunir de jeudi à vendredi à Cotonou, au Bénin, pour examiner les projets de textes communautaires et le programme régional de développement de l’économie numérique.

Lors d’un point de presse, tenu mercredi à Cotonou, le représentant résident de la Commission de l’UEMOA au Bénin, Yawovi Batchassi, a indiqué que les ministres aborderaient au cours de leur concertation à Cotonou du projet de décision portant création du Comité des régulateurs nationaux du numérique des Etats membres de l’UEMOA.

« Le développement du numérique a fait apparaître de nouveaux acteurs et de nouveaux domaines connexes dont le champ échappe à la compétence exclusive des régulateurs des télécommunications », a-t-il ajouté.

« Il est nécessaire, pour instaurer une véritable confiance dans le numérique, de prendre en compte ces nouveaux acteurs et domaines dans le cadre de l’appréhension des enjeux du numérique dans l’espace communautaire », a-t-il indiqué.

Les ministres examineront également le projet de directive relative à l’utilisation de masse du numérique, le projet de règlement portant conditions et modalités de mise à disposition de données publiques sous format électronique et le programme régional de développement de l’économie numérique.


Cameroun:

– La dette du secteur public camerounais s’évaluait à 12.390 milliards de francs CFA (environ 19 milliards de dollars), en hausse de 11,2% par rapport à septembre 2021 et représentant 45,8% du Produit intérieur brut (PIB) du pays au 30 septembre 2022, indique la note de conjoncture mensuelle de la Caisse autonome d’amortissement du Cameroun (CAA) publiée mardi.

Selon la même source, cette augmentation du volume de la dette s’explique par les décaissements d’une valeur de 114,6 milliards de francs CFA effectués auprès du Fonds monétaire international (FMI) dans le cadre du Programme économique et financier 2021-2024, en plus des 45,9 milliards de francs CFA d’appuis budgétaires obtenus auprès de la France.

Les autres explications sont les émissions des titres publics à moyen et long termes, ainsi que les décaissements effectués sur divers prêts projets, auxquels s’ajoute la fluctuation des taux de change qui a contribué à augmenter l’encours de la dette extérieure de 488,8 milliards de francs CFA sur l’année.

Créée en 1985, la CAA est en charge de la gestion de l’ensemble des fonds d’emprunts publics de l’Etat et de ses démembrements, des organismes publics et parapublics, des collectivités locales. Elle coordonne et suit la mise en œuvre de la politique nationale d’endettement public et de gestion de la dette publique.

Afrique du Sud:

– L’Afrique du Sud a besoin de plus de 60 milliards de dollars d’ici 2030 pour surmonter la crise de l’électricité qui frappe le pays depuis plus d’une dizaine d’années, a indiqué le directeur général de la compagnie d’électricité publique Eskom, Andre de Ruyters.

«Afin d’assurer l’approvisionnement électrique fiable dont le pays a besoin, une grande partie d’Eskom doit changer», a déclaré M. de Ruyter lors du Sommet sur l’investissement dans les énergies renouvelables en Afrique qui s’est tenu récemment au Cap (1461 km de Pretoria).

Il a expliqué que le groupe doit réaffecter ses installations, requalifier sa main-d’œuvre et créer des industries entièrement nouvelles, tout en décarbonant et en respectant les exigences internationales en matière d’émissions de gaz à effet de serre.

Par ailleurs, M. de Ruyter a souligné que les énergies renouvelables sont le moyen le plus rapide et le plus rentable de résoudre la crise énergétique du pays, notant que «les projets comme les parcs éoliens et solaires coûtent moins cher à construire et peuvent être mis en service en moins de deux ans».

COMESA:

– Le Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA) a besoin d’environ 50 milliards de dollars pour combler le déficit énergétique de la région, a indiqué l’Association régionale des régulateurs de l’énergie pour l’Afrique orientale et australe.

« Les pays de la région ont besoin de produire 30.000 mégawatts d’électricité pour rendre ce service accessible à tous », a déclaré le directeur général de l’Association, Elnasr Mohamedain.

Il a, dans ce sens, rappelé que les pays du COMESA produisent actuellement moins de 100.000 mégawatts d’électricité, alors que le taux moyen d’accès à l’électricité dans la région ne dépasse pas 55% de la population.

« Dans certains pays comme l’Égypte, environ 99 % de la population ont accès à l’électricité, mais dans d’autres pays de la région ce taux est inférieur à 15 % », a-t-il précisé.

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