Dakar, 22/12/2018 (MAP) – Voici le bulletin d’informations économiques africaines pour la journée du samedi 22 décembre :
Kenya-électricité-Bourse
Les actionnaires de « Kenya Power » passeront Noël « dans le noir » sans recevoir de dividendes après une chute vertigineuse des performances du principal distributeur d’électricité dans le pays.
Le distributeur d’électricité coté en bourse a en effet enregistré une baisse de 63,7% de son bénéfice net à 1,92 milliard de shillings au cours de l’exercice clos le juin 2018. L’année dernière, la société a distribué aux investisseurs un dividende de 0,50 shillings par action, malgré un trou de 1,2 milliard de shillings dans ses livres.
L’actionnaire, Alliages Chami, a déclaré que les mauvais résultats de la société et les affaires de corruption impliquant des hauts responsables traduits devant les tribunaux au cours de l’année avaient réduit la confiance des investisseurs.
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Ouganda-pétrole
Le ministère ougandais du Pétrole a annoncé que le lancement de la production pétrolière dans le pays, initialement prévu pour 2020, a été reporté à 2022, rapporte des médias locaux.
La ministre ougandaise du Pétrole, Irene Muloni, a expliqué que « ce report est dû à un retard pris par les partenaires Total, China National Offshore Oil Company (CNOOC) et la compagnie britannique Tullow dans la prise de décision finale d’investissement pour le développement des champs pétroliers des blocs Tilenga et Kingfisher ».
Le retard constaté s’explique également par la lenteur de la transaction entre Tullow et la compagnie pétrolière chinoise CNOOC lorsque la firme britannique a cédé une partie de ses parts à ses partenaires, précise-t-on.
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Côte d’Ivoire-agriculture
La chambre de commerce européenne en Côte d’Ivoire (EUROCHAM) a organisé jeudi une conférence-déjeuner sur le thème « économie mondiale du cacao : investissements et enjeux de valorisation pour un développement économique et social durable », en vue de montrer l’importance de la transformation du produit au niveau local.
L’objectif d’Eurocham, à travers cette conférence animée par Michel Arrion, directeur exécutif de l’Organisation internationale de cacao (ICCO), est de faire appréhender au mieux les opportunités d’investissement du secteur et les enjeux de la valorisation.
Les discussions ont permis d’analyser et de situer, à l’intérieur d’un contexte mondial, d’un monde globalisé, le secteur du cacao ivoirien impliquant des relations commerciales en forte évolution.
Ces dernières années, la production mondiale du cacao connaît une croissance exponentielle entrainant une forte chute des cours de la fève de près de 35%.
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Afrique-Economie
Le président du Conseil des ministres de l’Union économique et monétaire Ouest africaine (UEMOA), Romuald Wadagni, a fait état vendredi à Dakar d’une réduction du déficit budgétaire global au sein de l’Union de l’ordre de 3,5% du Produit Intérieur Brut (PIB) au cours des 9 derniers mois de 2018.
Cette réduction traduit des « efforts de consolidation budgétaire dans nos pays », a souligné M. Wadagni, également ministre de l’Economie et des Finances du Bénin, à l’ouverture de la session ordinaire du Conseil des ministres de l’UEMOA au siège de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest.
« La quasi-totalité des Etats de l’Union respecterait ce principal critère de convergence économique à partir de l’année prochaine, selon les prévisions budgétaires 2019 », a assuré le président du Conseil des ministres.
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Gabon-sucrier
La Sucrerie africaine du Gabon (Sucaf-Gabon), annoncée proche du dépôt de bilan, en octobre dernier, se porte pas si mal que ça, au regard de ses indicateurs d’activités sur les neuf premiers mois de l’année 2018, estime la presse locale.
A cet égard, elle indique que la branche de l’activité sucrière a été marquée globalement par la consolidation des performances enregistrées en début d’année. Hormis le repli de la production de granulés de 50 kg, et de la transformation de sucre en morceaux, les autres indicateurs de Sucaf-Gabon ont connu une évolution ascendante.
Ainsi, la production de sucre raffiné a augmenté de 3,3% pour atteindre un volume total de 16 319 tonnes, soutenu par la bonne tenue de la production des autres formes de sucre (doses, granulés et sachets de 1 kg).