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Bulletin quotidien d’informations économiques africaines


  25 Novembre      36        Bulletin d'info économiques africaines (534),

 

Rabat, 25/11/2019 (MAP) – Voici le bulletin d’informations économiques africaines pour la journée du lundi 25 novembre:

Sénégal-BAD-Financemenet

Le groupe de la Banque africaine de développement a validé un prêt de 62,5 millions d’euros en faveur du Sénégal pour soutenir la première phase du programme d’appui à la mobilisation des ressources et à l’efficacité des réformes (Pamrer I).

L’objectif principal de cette première phase du programme vise l’augmentation des recettes de l’Etat, la mobilisation des ressources internes et l’amélioration de l’assiette fiscale, la mise en œuvre des programmes et projets stratégiques pour la facilité des investissements.

La PARMER s’inscrit donc dans une série de trois opérations d’appui budgétaire programmatique institutionnel et d’appui aux réformes dont l’objectif est de soutenir la direction générale des impôts et des domaines du Sénégal sur des axes majeurs.

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Cameroun-FMI

Le Cameroun achèvera l’année 2019 avec un taux de croissance de 3,9%, en légère baisse par rapport à 4,1% en 2018, rapporte Ecofin citant le Fonds monétaire international (FMI).

A l’origine de cette légère décélération, soutient le FMI, il y a d’abord les défis sécuritaires auxquels fait face le pays depuis 2013.

Selon l’agence, le Fonds monétaire international (FMI) a exprimé, au sortir de la 5e revue de son programme économique et financier triennal (2017-2019) avec le Cameroun, le 8 novembre 2019, son satisfecit sur la conduite de ce programme par le gouvernement camerounais.

 

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RDC-Industrie-Entreprise

Le ministre de l’Industrie nationale, Julien Paluku Kahongya, s’est résolu à consolider le secteur industriel afin qu’il participe davantage à l’économie du pays.

« Aux années 1960, nous étions à plus de 9.000 entreprises. Aujourd’hui, nous ne restons qu’avec moins de 500 entreprises. Ce qui fait que le secteur de l’industrie ne participe plus aux produits intérieurs bruts et n’aide pas à créer les richesses ni les emplois. Donc, le défi que nous avons au ministère c’est de pouvoir ramener le pays à plus ou moins 10 ou 20 mille entreprises à l’horizon 2030-2040. Cela va permettre d’avoir certainement un PIB de presque 5 milliards de dollars et de commencer à avoir un budget autour de 20 ou 30 milliards de dollars », a-t-il expliqué au cours d’un Forum sur l’économie industrielle, organisé à Kinshasa.

Toutefois, la RDC fait face au défi dans le secteur de l’énergie, gage d’un bon développement industriel. Mais, le pays a un potentiel de plus 100 mille MW et tout est déjà mis en marche avec des investisseurs internationaux afin de se mettre à l’œuvre dans ce domaine, a-t-il constaté.

« Nous avons effectué des visites en Russie, en Allemagne, en France et partout ailleurs. Il y a des mémorandums de bonnes attentes pour que les investisseurs viennent immédiatement investir dans le secteur de l’énergie », a-t-il souligné.

 


 

Rwanda-Thé

Les autorités rwandaises espèrent engranger 96,5 millions de dollars US à partir de l’exportation de 34.000 tonnes du thé en 2019/2020, rapporte le quotidien rwandais « New Times ».

Dans le cadre de cet objectif, l’exécutif entend booster l’approvisionnement en intrants et en matériel végétal, des producteurs afin de stimuler une hausse de la récolte nationale.

Selon Issa Nkurunziza, responsable de division des produits de base traditionnels du Conseil national de développement des exportations agricoles (NAEB), environ 11.000 tonnes d’engrais seront utilisées en 2019/2020 pour améliorer la production.

L’année dernière, le Rwanda avait généré 83 millions de dollars en expédiant 30 000 tonnes du thé, d’après les chiffres du NAEB.

 

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Ghana-AfSud

Le Ghana et l’Afrique du Sud ont décidé de renforcer les relations commerciales bilatérales à travers la mise en place d’une commission binationale, a fait savoir Thapelo Madumane, haut-commissaire adjoint de la République sud-africaine au Ghana.

Cette commission aura pour mission de mettre l’accent sur la coopération bilatérale visant à éradiquer la pauvreté et à créer des emplois dans les deux pays, a noté M. Madumane, lors de l’assemblée générale annuelle de la chambre de commerce Ghana-Afrique du Sud.

 

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Nigeria-Croissance

Le produit intérieur brut (PIB) réel du Nigéria a progressé de 2,28% au troisième trimestre de l’année 2019, selon les chiffres publiés par l’Office national des statistiques.

Cette hausse est portée par les secteurs industriel et agricole qui ont enregistré respectivement des progressions de 3,12% et de 2,28%. Le secteur des services a ralenti avec une croissance de 1,87%, selon la même source.

Pour sa part, la croissance du secteur commercial s’est établie à -1,45%, contre 0,98% au troisième trimestre 2018, et –0,25% au deuxième trimestre 2019. Une régression que d’aucuns imputent à la fermeture de la frontière terrestre du Nigeria sur la période considérée.

 

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Kenya-Economie

Au Kenya, les travaux sur le port à sec de Naivasha, dans le comté de Nakuru, sont à un stade avancé et devraient être achevés d’ici la fin de l’année, a assuré le commissaire du sous-comté, Mathioya Mbogo.

L’infrastructure, dont le coût des travaux est évalué à 68 millions de dollars, vise à renforcer les opérations du Standard Gauge Railway (SGR) qui dessert la zone. S’étendant sur 1.000 acres, elle comprend un dépôt de conteneurs intérieur, une gare de triage, une zone logistique et une zone de service public.

Selon Mathioya Mbogo, la plateforme sera opérationnelle dès le mois prochain et la route reliant le port au SGR est presque terminée, ajoutant que ces travaux ont été pourvoyeurs de centaines d’emplois dans la région.

Après la mise en service du port sec, Naivasha, ville située au bord du lac éponyme, deviendra un centre logistique important pour le dédouanement des marchandises acheminées vers les pays voisins, notamment le Soudan du Sud, l’Ouganda et la Tanzanie.

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