Dakar, 14/07/2018 (MAP) – Voici le bulletin d’informations économiques africaines pour la journée du samedi 14 juillet :.
Sénégal-Israël
Le secteur privé israélien est disposé à investir au Sénégal, un pays vu dans l’Etat hébreux comme un îlot clé de la stabilité en Afrique de l’Ouest, a révélé vendredi l’ambassadeur d’Israël à Dakar, Paul Hirschson.
Le diplomate qui s’apprête à quitter le Sénégal au terme d’une mission de trois ans, a indiqué que les agences de son pays en charge de ces questions sont prêtes à accompagner les hommes d’affaires israéliens dans ce sens.
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Afrique-Economie
Les 59 pays en développement à faible revenu (PDFR) devraient voir leur croissance se hisser à 5,2% en 2018, contre 4,7% en 2017, selon une étude consacrée à l’analyse des évolutions et des perspectives macroéconomiques de ces pays par le FMI.
« Dans le contexte d’une reprise économique mondiale et d’une remontée partielle des cours des produits de base, le taux de croissance moyen (pondéré) mesuré dans les PDFR devrait augmenter d’un demi-point en 2018, à 5,2 % », annonce cette étude.
Concernant l’offre, elle indique que les facteurs soutenant l’accélération de la croissance sont le rebond de la production d’énergie en volume (Nigéria, République du Congo) et l’amélioration des conditions de sécheresse qui avaient pesé sur la production agricole (Kenya, Malawi et Zambie).
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Gabon-budget
Les arriérés de l’Etat gabonais se chiffraient à la fin de l’année derrière à 679 770 044 657 FCFA, a fait savoir le ministère du Budget et des Comptes publics dans son rapport de suivi des créances de l’Etat pour le quatrième trimestre de l’année 2017.
Ces arriérés se répartissent entre les ordonnances émises au profit des entreprises (100 654 538 158 FCFA), les remboursements des crédits TVA (323 010 341 262 FCFA) et la dette publique conventionnée (256 105 165 267 FCFA).
Dans cette répartition, les ordonnances émises au profit des entreprises représentent 14% du montant global des arriérés de l’Etat central, les remboursements des crédits de TVA (48%) tandis que les restes à payer de la dette publique conventionnée (38% du total).
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Ghana-Cacao
Le Ghana va abattre 39% des cacaoyers improductives depuis un certain moment, afin de préparer le terrain à la replantation dans les zones touchées.
Baptisée « Réhabilitation des cacaoyers malades et moribonds », cette opération, qui sera supervisée par le Conseil du Cacao du Ghana (COCOBOD) vise à abattre les arbres qui sont infestés de maladies et devenus moribonds, a indiqué vendredi le directeur régional du COCOBOD, Samuel Amponsah.
« La plupart des cacaoyers sont âgés et certains d’entre eux sont touchés par la maladie du tournesol », a expliqué M. Amponsah, notant que dans le cadre de cette opération, des programmes sont en cours de mise en œuvre pour sensibiliser les producteurs de l’opération qui est censée débuter ce mois ».
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Côte d’Ivoire-BM-économie
Le septième rapport sur la situation économique en Côte d’Ivoire, intitulé « Pour que demain ne meure jamais : la Côte d’Ivoire face au changement climatique », estime que la redistribution des fruits de la croissance est l’un des défis majeurs pour le pays.
Selon ce rapport, publié jeudi, depuis la fin de la crise de 2011, le revenu moyen par habitant s’est accru de près de 40% pour atteindre 1630 dollars (815.000Fcfa) en 2017. Ce qui est approximativement le niveau qui prévalait au milieu des années 1981.
A ce titre, le pays devrait rejoindre le groupe des économies à revenu intermédiaire en 2035, selon la définition de la Banque mondiale, avec un revenu de 4300 dollars (2.150.000 Fcfa) par habitants.
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UEMOA-PIB
La situation économique de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) a affiché une bonne tendance marquée notamment une croissance du produit intérieur brut (PIB) réel qui s’est établi à 6,5%, en glissement annuel, au premier trimestre 2018 après 6,4% le trimestre précédent.
D’après un communiqué de presse sur le Conseil des ministres de l’UEMOA organisé le 29 juin dans les locaux de la Banquecentrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO), l’examen de la situation économique récente et les perspectives établissent que pour l’année 2017, le PIB de l’Union a progressé de 6,6%, après 6,5% en 2016.
Cette évolution est principalement soutenue par la bonne tenue des activités commerciales et des services de transport et télécommunication.