Ouagadougou, 17/01/2023 (MAP)- Plus de 33.000 agents de la Fonction publique burkinabè, principalement dans les secteurs de l’Enseignement, de la Santé et de l’Agriculture, sont affectés ou ont été contraints de fuir les exactions terroristes, soit 14,85% du personnel, selon une source officielle.
«Sur les 223.853 agents que compte la Fonction publique burkinabè, 33.239 agents publics sur l’ensemble du territoire national ont été affectés et/ou contraints de fuir les zones d’insécurité, soit un taux de 14,85%», a déclaré lundi le ministre de la Fonction publique, du Travail, et de la Protection sociale, Bassolma Bazié, cité par l’Agence d’information du Burkina (AIB).
S’exprimant devant l’Assemblée législative de Transition (ALT), le ministre a précisé que parmi les trois premiers départements les plus concernés l’on retrouve respectivement, le ministère de l’Education nationale de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales (MENAPLN), et les ministères en charge de la Santé et de l’Agriculture.
A cela s’ajoutent les ministères en charge de l’Environnement, de l’Administration territoriale, de l’Economie, de la Solidarité et de la Justice.
Le Burkina Faso est en proie à des attaques terroristes depuis 2016, ayant causé la mort de centaines de personnes, provoqué le déplacement d’environ 2 millions de personnes et la fermeture de centaines d’établissements scolaires et de centres de santé.