Brazzaville, 12 Mai (ACI) – La ministre de l’Economie forestière, Mme Rosalie Matondo a indiqué que l’élaboration du diagnostic stratégique en cours, permettra d’atteindre à terme la performance dans sa structure à travers l’efficacité, l’efficience et la qualité des prestations.
Mme Matondo l’a fait savoir lors de la cérémonie d’ouverture de l’atelier de validation du diagnostic stratégique du ministère en charge de l’économie forestière, organisé dans le cadre du processus de basculement du budget des moyens au système de gestion budgétaire en programme prévu en 2024.
A cette occasion, elle a demandé aux participants de cet atelier de s’appuyer sur le pré rapport produit par le ministère avec l’appui des experts de la Mission d’assistance technique (Mat), du Projet des réformes intégrées du secteur public (Prisp) pour compléter les informations manquantes et d’incorporer les indicateurs les plus pertinents.
Selon elle, cet atelier devra aboutir à la validation de la version du diagnostic stratégique intégrant les amendements, la maîtrise par les participants de l’approche de conception d’un cadre logique devant servir à la formulation d’objectifs et d’orientations stratégiques, en vue de l’élaboration du plan stratégique ministériel et le consensus sur les prochaines étapes du processus d’élaboration du plan stratégique.
Pour sa part, le coordonnateur du Prisp, M. Thomas Bandia a souligné qu’il est urgent que chaque ministère élabore et adopte un plan stratégique pour concevoir, avec assurance, les documents de programmation et de mise en œuvre du budget programme, car l’exercice budgétaire 2024 aura lieu dans sept mois.
Poursuivant son propos, il a dit que la sous-composante 1.2 du Prisp évoque le renforcement de la gestion des dépenses publiques dans le but d’améliorer la capacité du budget d’investissement public, de renforcer les capacités de gestion et d’améliorer le système d’information de la gestion des finances publiques.
Il s’agit, a-t-il précisé, d’accompagner le gouvernement dans la rationalisation de son système de gestion des dépenses publiques, afin d’améliorer les allocations des budgets et des priorités.
Cet atelier qui a été organisé grâce à l’appui financier de la Banque mondiale à travers le (Prisp), s’est inscrit dans le cadre de la poursuite des réformes visant la transposition, conformément à la juridiction Congolaise, de six directives harmonisées de gestion des finances publiques de la communauté économique de l’Afrique central (Cemac).
Cela permet de poser les jalons du passage du budget des moyens en budget programme, a-t-on appris.