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Côte d’Ivoire-AIP/Inter/ JIF 2024 : « Il faut soutenir les femmes et les jeunes filles qui luttent pour leurs droits en Afrique de l’Ouest et du Centre » (ONUSIDA)


  8 Mars      37        Société (45243),

 

Abidjan, 08 mars 2024 (AIP)-Dans son message adressé à l’occasion de la Journée internationale de la femme (JIF), célébrée chaque 8 mars, la Directrice régionale de l’ONUSIDA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Berthilde Gahongayire, fait un rappel du courage et de la résilience des femmes et des filles qui sont à l’avant-garde de la lutte pour leurs droits, dans un monde aux prises avec des défis sans précédent.

Cette 47ème édition de la JIF permet de réfléchir aux progrès accomplis, aux défis à venir et à la lutte pour l’égalité des sexes qui reste plus cruciale que jamais. Face à ces défis, il est impératif de s’unir pour soutenir et amplifier les voix des femmes et des filles, pour éviter de mettre en péril les progrès durement acquis, les engagements énoncés dans les Objectifs de développement durable à l’horizon 2030, mais aussi les principes fondamentaux d’égalité et de justice.

« Le thème de la JIF 2024, +Investir dans les femmes : accélérer le progrès +, résonne profondément dans un monde aux prises avec des crises multiformes. Qu’il s’agisse des disparités économiques ou de la marginalisation politique, les femmes continuent de faire les frais des inégalités systémiques. Face à ces défis, investir dans les femmes n’est pas seulement un impératif moral, mais aussi une nécessité stratégique », affirme Mme Gahongayire.

Pour elle, il est essentiel de se poser diverses questions : « Comment pouvons-nous relever ces défis ? Comment pouvons-nous assurer un avenir meilleur et plus sûr où les droits de nos filles sont respectés et pris en compte ? » La réponse réside dans l’approfondissement de notre compréhension des causes sous-jacentes de ce recul et dans la prise de mesures concrètes pour y remédier.

Elle explique que l’un des problèmes les plus urgents auxquels les femmes et les filles sont confrontées est la menace croissante de l’extrême pauvreté. « Aussi, si les tendances actuelles se maintiennent, plus de 342 millions de femmes et de filles pourraient vivre dans l’extrême pauvreté d’ici 2030. Les femmes, en particulier celles issues de communautés marginalisées, sont les premières victimes de ces disparités, confrontées à un accès inégal à l’éducation, aux soins de santé et aux opportunités économiques. En Afrique de l’Ouest et du Centre, le nombre de femmes vivant avec le VIH est deux fois plus élevé que celui des hommes dans la même tranche d’âge, déplore-t-elle .

Cette statistique alarmante souligne la nécessité urgente pour les gouvernements de donner la priorité à un financement sensible au genre et d’augmenter les dépenses publiques consacrées aux services essentiels et à la protection sociale. « En investissant dans des programmes qui améliorent et autonomisent les femmes sur le plan économique, nous pouvons briser le cycle de la pauvreté et créer des voies vers la prospérité pour des communautés entières », soutient-elle.

Selon elle, il est essentiel de reconnaître et de valoriser les contributions importantes que les femmes apportent aux économies du monde entier par le biais du travail dans le foyer, qu’il soit rémunéré ou pas.  « Bien qu’elles assument des responsabilités familiales colossales, les femmes se retrouvent souvent mises à l’écart du discours économique. En attribuant une valeur monétaire au travail dans le foyer non rémunéré et en mettant en œuvre des politiques qui favorisent une répartition équitable des responsabilités familiales, nous pouvons nous assurer que les contributions des femmes sont reconnues et rémunérées ».

Ainsi, investir dans les femmes, ce n’est pas seulement s’attaquer aux disparités économiques, mais il s’agit également de favoriser une société plus inclusive et plus juste pour tous. « L’autonomisation des femmes est intimement liée au progrès social plus large, y compris les progrès dans les domaines de l’éducation, des soins de santé et de la représentation politique. Lorsque les femmes sont autonomisées, les sociétés prospèrent et les opportunités abondent pour tout le monde », poursuit-elle.

La JIF est le moment de revenir sur les progrès réalisés vers l’égalité des sexes, de demander des changements à l’ordre établi et de fêter les actes de courage et de détermination des femmes ordinaires qui jouent un rôle d’envergure dans l’histoire de leur pays et de leur communauté.

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