Conakry, 03 déc. (AGP)- L’humanité a commémoré en début de semaine, le 33ème anniversaire de la journée mondiale de lutte contre le VIH/Sida. Plusieurs Organisations des personnes infectées et affectées ont mis cette occasion à profit pour énumérer des problèmes auxquels, ils sont confrontés quant à leur prise en charge.
En Guinée ces organisations n’ont pas dérogé à cette règle. Devant des partenaires techniques et financiers et des membres du gouvernement, elles ont reconnu des avancées majeures dans la lutte contre le VIH/Sida mais, selon elles, il reste beaucoup à faire encore.
« La défaillance de la chaine d’approvisionnement, les ruptures des Antirétroviraux(ARV) observées çà et là dans les sites de prise en charge notamment les molécules de la 2ème ligne et celles pédiatriques constituent un frein pour l’atteinte du 2ème 90. Ce qui affecte dangereusement la vie des personnes vivant avec le VIH/Sida surtout celles de l’intérieur du pays », prévient la vice-présidente du REGAP+, Kadiatou Bodjè Baldé.
En ce qui concerne le 3ème 90 beaucoup de patients, selon elle, n’ont pas accès à la charge virale par faute de non-disponibilité des réactifs et de la non fonctionnalité de certains appareils.
Elle a par ailleurs noté que la stigmatisation et la discrimination venant de la communauté et de certains personnels soignants, le coût élevé de certains examens dont entre autres radiographie pulmonaire et la transaminase contribuent à l’abandon du traitement par certains patients.