Korhogo, 12 oct 2021 (AIP)- Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Diomandé Vagondo et le président de la commission de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), Aboulaye Diop, ont appelé, lundi 11 octobre à Korhogo, à la gestion intégrée des frontières ainsi que des ressources naturelles pour la paix et la sécurité dans les zones frontalières.
La rencontre a été ouverte par le ministre Vagondo qui s’est dit satisfait de la prise en compte des acteurs locaux non étatiques pour une meilleure gestion des frontières pour la cohésion sociale, la paix et la sécurité.
«Les nouveaux défis et enjeux à nos frontières exigent une franche collaboration de tous les acteurs des secteurs étatiques publics et privés, des partenaires au développement et de la société civile à nos frontières…Je me réjouis pleinement, que les présentes concertations prennent en compte cette dimension en impliquant les acteurs non étatiques locaux et les mécanismes traditionnels de gestion des ressources naturelles et des conflits », a indiqué le ministre de l’intérieur et de la sécurité.
Il a réaffirmé l’engagement du gouvernement ivoirien dans le programme frontière de l’UEMOA. Ce qui a donné lieu à la création de la commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire en 2017, avec pour mission d’initier et de coordonner les actions de sécurité, de paix et de développement socio-économique aux frontières ivoiriennes.
«Nous vous convions donc à des discussions et à un partage d’expériences autour de problématiques parmi lesquelles, la gestion intégrée des frontières et la sécurité, la gestion de l’environnement, des forêts et des ressources en eau, dans un contexte de changement climatique. L’orpaillage et l’exploitation minière dans les zones vulnérables, la transhumance, la promotion des valeurs traditionnelles pour la cohésion sociale.. », a souhaité le président de la commission de l’UEMOA.
Ces concertations se tiennent autour du thème « Le développement des initiatives transfrontalières pour la prévention et la gestion des conflits liés à la gouvernance des ressources naturelles dans un contexte de changement climatiques. Elles visent la promotion et une approche partagée et globale et le renforcement de l’action des collectivités territoriales dans la préservation de la paix, de la sécurité et le développement dans les zones frontalières. Les assises de Korhogo prendront fin mercredi.
(AIP)