Abidjan, 25 avr 2024 (AIP)- L’Entreprise d’ingénierie et de construction de projets et d’infrastructure énergétiques (SAIPEM) et Africa Global Logistics (AGL) ont lancé mercredi 24 avril 2024 à Abidjan, les travaux de construction des structures sous-marines préparatoires à la phase 2 du projet Baleine d’ENI et PETROCI, dans les ateliers Carena, filiale d’AGL.
Le travail des équipes d’AGL consistera à réaliser la découpe des différentes pièces, l’assemblage des constituants, la mise en soudure de la matière, le sablage et la peinture des structures, ainsi que le contrôle qualité des travaux.
SAIPEM a confié à AGL, après un appel d’offres lancé en octobre 2023, la réalisation de structures métalliques sous-marines à savoir deux systèmes d’ancrage pour ombilicaux, de 80 tonnes et six structures de fixation sous-marine d’environ 120 tonnes, qui seront déployés sur le site en offshore dans une profondeur d’eau supérieure à 1.000 m.
« Grâce au savoir-faire de nos équipes, nous franchissons, avec ce projet, un important cap dans notre engagement aux côtés du gouvernement de Côte d’Ivoire pour accompagner de façon concrète le développement économique et social du pays », a indiqué Stanislas de Saint Louvent, directeur général des solutions maritimes chez AGL.
La fabrication de ces équipements à Abidjan s’inscrit dans le cadre de la politique de contenu local dont l’objectif est de maximiser l’utilisation de l’expertise et des compétences locales dans ses projets dans les pays où la société travaille.
Dans cette optique, des équipes de soudeurs, d’élingueurs, de grutiers, de peintres et de superviseurs nationaux certifiés dans la construction de structures métalliques pour le secteur pétrolier offshore ont été sélectionnées.
Au nom du gouvernement ivoirien, le directeur général des Hydrocarbures, Essé Kouamé Bienvenu a précisé que la phase 2 du projet qui a débuté en juillet 2023, va permettre d’accroître significativement les productions de pétrole brut et de gaz naturel d’ici fin 2024 ajoutant que deux installations, à savoir un FPSO et un FSO, contractées pour la production de cette phase sont attendues en Côte d’Ivoire dans le courant d’août à septembre 2024.
Le premier avantage pour la Côte d’Ivoire porte sur le transfert de technologie Oil&gas offshore à une entreprise dont l’activité principale était jusqu’ici la maintenance des navires, le second est la captation d’une part de l’investissement lié à ce projet et le troisième porte sur l’équipement et la disponibilité d’infrastructures pour la Carena.
« Pour la phase 3 du projet Baleine, j’encourage ENI à envisager la fabrication de l’ensemble des structures en Côte d’Ivoire afin d’augmenter la plus-value de cette activité », a préconisé M. Essé.
Une découverte évaluée à 2,5 milliards de barils de pétrole brut et 3,3 trillions de gaz naturel associé a été faite sur les blocs CI-101 et CI-802 du gisement Baleine
