Abidjan, 06 oct 2022 (AIP)- Le commerce mondial devrait rester en demi-teinte en 2023 après le pas qu’il pourrait marquer au second semestre de 2022 dans une économie mondiale grevée par de multiples chocs, selon des économistes de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
Selon un communiqué de presse publié mercredi 5 octobre 2022, les économistes de l’OMC tableraient actuellement sur un volume du commerce mondial des marchandises de 3,5% d’ici fin 2022, en légère hausse par rapport à 3,0% prévu en avril. Ce volume pourrait connaitre une chute de 1% en 2023 pour s’établir à 3,4%, a ajouté le communiqué qui évoque comme raison la chute de la demande d’importations sous l’effet d’un ralentissement de la croissance provoqué par divers facteurs dans les grandes économies, notamment en Europe où la hausse des prix de l’énergie résultant de la guerre russo-ukrainienne a entraîné une compression des dépenses des ménages et une augmentation des coûts dans le secteur manufacturier.
Aux États-Unis, le resserrement de la politique monétaire aura des répercussions sur les dépenses sensibles aux taux d’intérêt dans les domaines du logement, de l’automobile et de l’investissement en capital fixe, tout comme en Chine où de nouvelles flambées de COVID-19 et des perturbations de la production pourraient être associées à une faible demande extérieure.
Les pays en développement ne sont pas en reste. En effet, le gonflement de la facture des importations de combustibles, de produits alimentaires et d’engrais pourrait se traduire par une insécurité alimentaire et un surendettement dans leurs efforts de développement.
Face à l’épineux problème dans la recherche d’un équilibre optimal entre la lutte contre l’inflation, le maintien du plein emploi et la réalisation d’objectifs importants comme la transition vers les énergies propres dans le monde, la directrice générale de l’OMC, Ngozi Okonjo-Iweala, appelle à une diversification de la base de production des marchandises et services, en vue de stimuler la croissance économique. “Cela améliorerait la résilience de l’approvisionnement et la stabilité à long terme des prix grâce à une diminution de l’exposition aux phénomènes météorologiques extrêmes et autres perturbations localisées”, a déclaré la DG de l’OMC.
En août 2022, les tarifs mondiaux des céréales ont augmenté de 15% sur un an et ceux du gaz en Europe ont notamment progressé de 350% avant de diminuer récemment, a fait savoir l’organisation qui revoit aussi à la baisse ses prévisions pour le Produit intérieur brut (PIB) mondial à moins de 3% pour cette année et 2,3% en 2023.
Abidjan, 06 oct 2022 (AIP)- Le commerce mondial devrait rester en demi-teinte en 2023 après le pas qu’il pourrait marquer au second semestre de 2022 dans une économie mondiale grevée par de multiples chocs, selon des économistes de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
Selon un communiqué de presse publié mercredi 5 octobre 2022, les économistes de l’OMC tableraient actuellement sur un volume du commerce mondial des marchandises de 3,5% d’ici fin 2022, en légère hausse par rapport à 3,0% prévu en avril. Ce volume pourrait connaitre une chute de 1% en 2023 pour s’établir à 3,4%, a ajouté le communiqué qui évoque comme raison la chute de la demande d’importations sous l’effet d’un ralentissement de la croissance provoqué par divers facteurs dans les grandes économies, notamment en Europe où la hausse des prix de l’énergie résultant de la guerre russo-ukrainienne a entraîné une compression des dépenses des ménages et une augmentation des coûts dans le secteur manufacturier.
Aux États-Unis, le resserrement de la politique monétaire aura des répercussions sur les dépenses sensibles aux taux d’intérêt dans les domaines du logement, de l’automobile et de l’investissement en capital fixe, tout comme en Chine où de nouvelles flambées de COVID-19 et des perturbations de la production pourraient être associées à une faible demande extérieure.
Les pays en développement ne sont pas en reste. En effet, le gonflement de la facture des importations de combustibles, de produits alimentaires et d’engrais pourrait se traduire par une insécurité alimentaire et un surendettement dans leurs efforts de développement.
Face à l’épineux problème dans la recherche d’un équilibre optimal entre la lutte contre l’inflation, le maintien du plein emploi et la réalisation d’objectifs importants comme la transition vers les énergies propres dans le monde, la directrice générale de l’OMC, Ngozi Okonjo-Iweala, appelle à une diversification de la base de production des marchandises et services, en vue de stimuler la croissance économique. “Cela améliorerait la résilience de l’approvisionnement et la stabilité à long terme des prix grâce à une diminution de l’exposition aux phénomènes météorologiques extrêmes et autres perturbations localisées”, a déclaré la DG de l’OMC.
En août 2022, les tarifs mondiaux des céréales ont augmenté de 15% sur un an et ceux du gaz en Europe ont notamment progressé de 350% avant de diminuer récemment, a fait savoir l’organisation qui revoit aussi à la baisse ses prévisions pour le Produit intérieur brut (PIB) mondial à moins de 3% pour cette année et 2,3% en 2023.