Dakar, 16 avr (APS) – Le Parti africain pour l’indépendance du Cap-Vert (PAICV) compte faciliter l’accès à la nationalité capverdienne aux descendants de ses ressortissants à l’étranger, en cas de victoire aux législatives prévues dimanche dans ce pays, a déclaré vendredi sa candidate pour le Sénégal, l’Angola, Sao-Tomé, la Guinée-Bissau et la Côte d’Ivoire.
« Nous allons, une fois au pouvoir, renforcer la loi pour faciliter l’obtention de la nationalité à tout enfant du Cap-Vert établi à l’étranger, assorti d’une période de gratuité dans les pays francophones d’Afrique pour régler leur problème », a indiqué Gisèle Lopes D’Almeida.
Mme D’Almeida, deuxième sur la liste du PAICV pour la diaspora, s’entretenait avec des journalistes sénégalais, à quelques heures de son meeting devant les locaux de la commune de Sicap-Mermoz, à Dakar.
« Beaucoup de compatriotes nés au Sénégal et dans d’autres pays d’Afrique sont confrontés à des difficultés d’accès à la nationalité, relevant pourtant d’un droit constitutionnel accordé à chaque descendant cap-verdien », a-t-elle souligné.
Le PAICV, une fois au pouvoir, va « prendre des dispositions juridiques, administratives et législatives nécessaires pour appliquer immédiatement la loi », a promis sa candidate pour le Sénégal, l’Angola, Sao-Tomé, la Guinée-Bissau et la Côte d’Ivoire.
« Nous allons créer un cadre formel d’intégration de tous les Cap-verdiens vivant au Sénégal », a également promis Gisèle Lopes D’Almeida.
Le PAICV compte par ailleurs mettre en œuvre « d’importants programmes » une fois au pouvoir, dans le domaine de la santé « pour tous, » mais également en matière d’entreprenariat et d’emploi, a-t-elle ajouté.
Cette formation politique promet aussi de « distribuer des bourses familiales », de « développer des activités culturelles » et de « revaloriser le patrimoine culturel » capverdien dans la diaspora, selon Gisèle Lopes D’Almeida.
Le PAICV est un parti issu de la séparation en 1980 d’avec le Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), fondé en 1956 par des militants indépendantistes, autour d’Amílcar Cabral.