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L’économie verte et l’approche genre au cœur du nouveau modèle de croissance au Gabon


  15 Mars      82        Société (45143),

 

Libreville, 15 Mars (AGP) – Avec la stratégie de la Réduction des Emissions de la déforestation et de la dégradation des forêts (REDD+), les femmes sont de plus en plus attendues à participer au respect des normes environnementales. Une implication qui se veut nécessaire pour le respect de l’approche genre.

Piloté par l’alliance panafricaine de la justice climatique, le projet sur la stratégie de la Réduction des Emissions de la déforestation et de la dégradation des forêts (REDD+) prône l’approche genre. En effet, les femmes sont désormais, au côté des hommes, des acteurs incontournables au développement.

Déjà présentes dans le secteur agricole, via les coopératives ou association, les femmes s’illustrent bien dans le secteur de l’économie verte. D’où leur sollicitation à s’impliquer également dans ce projet qui se veut respectueux des normes environnementales. Autrement dit, les femmes, voire les jeunes, sont invitées à s’engager en matière de protection de l’environnement, d’innovations et de création d’activités et d’emplois.

En revenant sur ce projet, il se tiendra sur 11 mois dans trois localités du pays, notamment l’Estuaire, le Moyen-Ogooué et le Woleu-Ntem. Pour Marie Claire Aboghe Ndong, présidente de l’association  »Be Nya Mam » dans le district de Bikondom au nord du pays : « La REDD+ est une opportunité. Notre intérêt particulier dans cette initiative, permettra au village de retrouver sa place. C’est un outil de développement pour le milieu rural. Avec ce projet ambitieux, nous pouvons nous appuyer pour lutter contre l’exode rural. Car, cela va créer de l’emploi dans les villages. Dans notre pays, en parlant de sécurité alimentaire, la femme est au cœur de cette manœuvre. De ce fait, nous comptons sur ce projet. Je pense d’ailleurs que nous devons nous approprier la terre. Laissons la politique aux hommes et aux femmes l’économie».

L’économie verte, semble être aujourd’hui un moyen de répondre aux besoins actuels du pays sans pour autant être à même d’apporter des réponses à l’ensemble des défis auxquels notre société est confrontée. C’est une démarche permettant d’améliorer les modes de production et de consommation dans une perspective de développement durable avec les femmes comme moteur de cette locomotive qui peut être sortira le Gabon de sa dépendance alimentaire.

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