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Lutte contre les incendies dans les marches du Grand Lomé : l’étape du marché d’ « Akodessewa Djidjénou » termine la tournée de sensibilisation de la ministre Mivedor-Sambiani


  29 Mars      18        Société (45152),

 

Lomé 29 mars (ATOP) – L’étape du marché d’Akodésséwa Djidjénou a clôturé, le jeudi 28 mars à Lomé, la tournée de sensibilisation et d’échanges de la ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation locale, Mme Kayi Mivedor-Sambiani avec les commerçantes et commerçants du Grand Lomé.
Cette sensibilisation a permis d’entretenir des commerçants des marchés du Grand Lomé, regroupées en associations et groupements sur les bonnes pratiques à adopter pour éviter toute source d’émanation d’incendie dans les marchés. Il s’agissait aussi de rappeler les mécanismes mis en place par le gouvernement pour l’autonomisation des femmes.

Les femmes commerçantes des marchés d’Akodésséwa Djidjénou, Akodésséwa Agbétiafa, aux Fétiches, Bè, Abokopé, Afamé et Dzifa Kpota ont été entretenues par des sapeurs-pompiers sur les précautions et les comportements à adopter pour éviter le déclenchement de tout incendie. Ainsi le Lt. Nabédé Djédjéwiyé et la Sgt Kpérégbéné Damigou ont conseillé les femmes desdits marchés à veiller toujours à ce que les robinets des bouteilles de gaz, soient bien fermés après utilisation. Il leur a demandé de placer la bouteille de gaz dans un enclos éloigné des fours, de s’assurer que les brasiers des charbons de bois sont bien éteints ainsi que le refroidissement complet des cendres avant de quitter les lieux. Les deux sapeurs-pompiers ont invité les commerçantes à faire toujours appel aux électriciens professionnels pour tout branchement électrique dans le marché et d’éviter tout encombrement des poteaux de sources d’eaux installés dans les marchés servant à éteindre les feux.

La ministre Mivedor-Sambiani a rappelé les mécanismes du gouvernement dont le Fonds national de la finance inclusive (FNFI) qui permet aux femmes de faire des prêts et des micro crédits afin de soutenir leur commerce pour leur autonomisation. Elle les a entretenues aussi sur l’assurance maladie universelle (AMU), l’importance de la consommation locale et les a encouragées à aller dans le secteur formel afin de bénéficier les avantages des cartes CFE. La ministre a remercié les occupantes de ces marchés d’avoir fait ressortir les goulots d’étranglements qui minent l’avancée de leur commerce. Elle les a rassurées que le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé pour son attachement à l’évolution de la gent féminine va prendre en compte leur doléance.
Faisant le bilan de cette tournée, Mme Mivedor-Sambiani a indiqué que les femmes des marchés sont au courant des programmes gouvernementaux qui sont mis en place, notamment tous les programmes liés à l’autonomisation de la femme. Elle a relevé que ces femmes attendent avec impatience la couverture médicale : l’assurance médicale universelle. La ministre les a encouragées vivement à faire la promotion de la consommation locale, aux programmes qui sont liés à l’agriculture, parce qu’elles sont conscientes que la qualité et la quantité dans le domaine agricole seront un élément favorable pour le commerce ainsi que l’importance de la formalisation. «Nous avons pu voir effectivement que les femmes des marchés ont posé beaucoup de questions par rapport à la formalisation ou quels sont les documents requis, nous avons également vu des femmes totalement conscientes des risques, c’est que leur comportement dans le marché peut causer en terme de prévention de lutte contre incendie, donc elles ont été nombreuses à solliciter qu’il y ait des sensibilisations pour que tout ce qui a été dit par les sapeur-pompiers puisse atteindre la base », a dit la ministre.
Mme Mivedor-Sambiani a relevé aussi les difficultés que racontent les femmes des marchés, notamment la vie chère et la facilité au niveau des infrastructures. « Pour le gouvernement, des infrastructures, des aménagements, font partie d’un des actes des actions du gouvernement, notamment le renforcement des infrastructures dans les marchés, les voies rues etc, toutes les infrastructures en matière de salubrité publique participent au bien d’être de nos populations dans les marchés, donc je pense que je peux dire que positivement, c’était un moment, c’est une des rencontres assez riches, instructives et qui répond totalement à la vision du chef de l’État. Je pense que ça nous a permis de voir comment les actions qui sont menées, qui sont prises pour le bien-être de nos commerçantes et commerçants pour le développement du commerce intérieur essentiellement, sont ressentis par les premiers acteurs que nous avons autour de nous », a conclu la ministre.

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