Tchamba, 11 jan. (ATOP) – Une trentaine d’adolescents, jeunes scolaires et extrascolaires du canton de Goubi, dans la commune de Tchamba 3, ont été formés, les 9 et 10 janvier, sur les droits des enfants, la violence basée sur le genre et la prévention des conflits.
Cette formation est une initiative de l’Association racine féminie (ARF). Elle s’inscrit dans le cadre du projet « Implication des jeunes et adolescents dans la prévention des violences et conflits, la promotion de la citoyenneté et la consolidation de la paix au Togo », financé par le Fonds des nations unies pour l’enfance (UNICEF). Le but est de contribuer à la lutte contre les violences dans le milieu en impliquant les jeunes comme agents de changement, de prévention des violences de tout genre. Il s’est agi de faire de ces jeunes des promoteurs de cohésion sociale auprès de leurs pairs.
Les participants ont suivi des communications sur « Les droits des enfants » ; « Les violences basées sur le genre » et « La gestion des conflits ». Ces exposés ont été développés respectivement par la consultante en droit des enfants, Nina Esso Afi Kazoulé, la coordinatrice du projet, Rachimini Malam Moumouni, et M. Nao Aklesso, docteur en sciences de l’Education et de la formation.
Le chargé de programmes de l’ARF, Sitomé Kokou Sédoufia a fait savoir que le Togo fait face ces dernières années à une situation d’insécurité, amenant tous les acteurs de la société à conjuguer leurs efforts pour maintenir le climat de paix et de stabilité sociale. « Le problème est que souvent dans la recherche des solutions pour maintenir ce climat de paix on met de côté les jeunes or ces derniers constituent un maillon non négligeable », a-t-il ajouté. M. Sitomé a insisté sur la nécessité d’impliquer les jeunes en tant qu’acteurs de changement pour promouvoir les valeurs citoyennes. Il a exhorté les participants à relayer les acquis de la formation autour d’eux afin de contribuer réellement à l’enracinement des valeurs de paix et de cohésion sociale dans leur canton.
Les participants ont exprimé leur satisfaction à l’issue de cette formation. « J’ai appris beaucoup de choses non seulement sur mes droits, mais aussi sur mon rôle dans la lutte contre l’extrémisme violent », a laissé entendre Mlle Edegnon Abiré, élève en classe de seconde au lycée Goubi. Elle promet sensibiliser ses camarades de classe sur les comportements suspects à dénoncer aux autorités compétentes pour lutter contre l’extrémisme violent.