Libreville, 17/09/2022 (MAP) -Un protocole d’accord a été signé entre le gouvernement gabonais et les opérateurs économiques du secteur commerce, en vue de mettre en place dans deux semaines, une nouvelle mercuriale de prix de produits de première nécessité.
Ce protocole d’accord paraphé entre le gouvernement représenté par les ministres de l’Economie et de la Relance, Nicole Jeanyne Lydie Roboty-Mbou, du Commerce, Yves Fernand Manfoumbi et des Transports, Brice Constat Paillat, ainsi que les opérateurs économiques, intervient après trois mois des travaux de la commission de lutte contre la vie chère.
Ainsi, 48 produits alimentaires de première nécessité vont voir leurs prix plafonnés au sein de cette nouvelle mercuriale qui a été longuement analysée durant les travaux de la commission. En outre, ce protocole d’accord consacre le principe de liberté surveillée avec les agencements des marges.
Les arrêtés dudit accord fixent une marge globale de 24,5% répartie entre les grossistes ou importateurs (7,5%), les demi-grossistes (5%) et les détaillants (12%).
Les opérateurs économiques ont pris l’engagement d’observer scrupuleusement les prix de produits définis et de faire jouer la concurrence en dessous des niveaux établis, de respecter le niveau des marges des produits importés soumis au taux global réduit, de même que les règles de transparence commerciale relatives à l’information du consommateur sur l’origine, les prix pratiqués, la facturation et les conditions de vente, entre autres.
« Il n’était pas question pour nous de venir anormalement baisser les prix. Mais nous devons maintenir le prix juste. Nous sommes partis de l’observation des prix qui sont aujourd’hui pratiqués sur le marché. Et nous les avons ajustés pour que les gens ne pratiquent pas des prix injustes pour le consommateur », a expliqué le ministre de l’Economie.
Pour sa part, le président des syndicats des importateurs exportateurs (Simpex), Jean-Sylvain Ndong, a, au nom de son regroupement syndical, exprimé sa profonde satisfaction.
« Ce n’était pas simple, car les intérêts respectifs ont été avancés et respectés. Nous avons conclu ces séries de séances de travail avec un bonheur que je partage aujourd’hui », s’est-il réjoui.