Abidjan, 29 juil (AIP)- Un homme, dont l’âge oscille entre 66 et 70 ans, a extrait, mercredi, six kilogrammes d’or d’une excavation que les premiers orpailleurs clandestins, des bras valides, avaient abandonné une semaine plus tôt pour improductivité et ce, sur le site aurifère de Niangbo, dans la sous-préfecture d’Arikokaha, avec une ruée ipso facto de « Clandos » (chercheurs clandestins d’or ) vers ce site, a appris l’AIP, dimanche auprès de plusieurs témoins.
Le sexagénaire, un homme solitaire qui vivait d’expédients dans un taudis au quartier « Kôkô » de la ville de Niakaramadougou, précisément en bordure de la piste menant à Tortiya, avait cumulé des années d’infortunes dans divers domaines d’activités, notamment dans l’agriculture et l’élevage. Il avait, finalement, été traité de sorcier puis abandonné par les siens, selon Paul Nouvonbon Yéo, un habitant du quartier Kôkô.
M. Yéo a précisé que l’homme a discrètement quitté le quartier après avoir offert, jeudi, en début d’après-midi, un tricycle et une moto, des engins flambant neufs, à un de ses bienfaiteurs du quartier, un marabout.
« Mercredi, aux environs de 14 h, le vieux a été la vedette du Dagah (site d’extraction artisanale d’or) de Niangbo. Il est sorti d’un trou abandonné avec un vrai caillou de 6 Kg, au grand dam des orpailleurs clandestins aguerris à la tâche. Une grande première, un record ici ! », a témoigné Dame Madjara Koita, une restauratrice sur le site aurifère de Niangbo.
Des informations confirmées sur place par plusieurs témoins, notamment des orpailleurs, qui, cependant, ont estimé entre 6 et 7 kg, la masse du précieux métal sorti des profondeurs de la terre par le soixantenaire.
