Brazzaville, 4 Juillet (ACI) – Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des congolais à l’étranger, M. Jean Claude Gakosso, et le secrétaire pour les relations avec les États de la secrétairerie d’État, Mgr Paul Richard Gallagher, ont procédé, le 2 juillet dernier au Saint-Siège en Italie, à l’échange des instruments de ratification de l’accord-cadre de la coopération entre le Congo et le Vatican.
Dans le cadre de l’approfondissement et l’affermissement des relations entre les deux États, cet échange leur a permis de donner une nouvelle ère à leur coopération, à travers la signature des procès-verbaux qui constituent les documents de ratification de l’accord-cadre signé le 3 février 2017 à Brazzaville, lors de la célébration des 40 ans d’établissement des relations diplomatiques entre le Congo et le Vatican.
Cette nouvelle page qui s’ouvre indique une série d’engagements pour chaque partie. Il s’agit pour le Congo de réfectionner ou de reconstruire quelques édifices appartenant à l’Église catholique. Pour cette dernière, il s’agit, par le biais du Saint-Siège, d’étudier la possibilité de construire un centre de santé de référence à Brazzaville et de créer un cardinal pour l’Église du Congo.
Au cours de l’échange, M. Gakosso a plaidé pour un jumelage entre le Centre hospitalier universitaire de Brazzaville (Chu-B) et l’Hôpital polyclinique universitaire de Gemelli et d’autres centres de santé appartenant à l’Eglise.
Sur le volet formation, le chef de la diplomatie congolaise a soumis aux autorités vaticanes l’option des bourses d’études aux étudiants congolais dans les domaines des sciences de la communication, de la santé, des sciences politiques ou du droit. L’accord-cadre porte aussi sur la convention sur l’enseignement entre les deux parties.
Parmi les artisans de cet accord-cadre qui lie Brazzaville et Vatican, figure Mgr Yann Roméo Pawlowski, délégué aux représentations diplomatiques pontificales et ancien nonce apostolique au Congo et au Gabon. M. Gakosso lui a consacré un moment d’échange, le remerciant pour le travail amorcé depuis 2009 et couronné 16 ans après.
Pour sa part, le secrétaire d’État du Saint Siège, le cardinal Pietro Parolin, a souligné que le moment est venu pour mettre en exécution cet accord-cadre. «L’accord n’a pas été signé pour rester dans le papier, mais pour devenir vie», a-t-il signifié. Cette collaboration qui vise directement le bien-être matériel n’est pas seulement pour les catholiques, mais concerne toutes la population, a-t-il poursuivi.
La cérémonie d’échange des instruments de ratification a été précédée d’une messe d’action de grâces dite dans les grottes vaticanes par Mgr Daniel Mizonzo, président de la conférence épiscopale du Congo.
