Kinshasa, 06 Nov. 2019 (ACP).- Le chef de la division des applications et services climatologiques à l’Organisation mondiale de Météorologie (l’OMM), Wilfran Moufouma Okia a, dans un entretien avec l’ACP, déclaré que les travaux de l’atelier régional sur la justification des projets organisé par le gouvernement de la RDC permettront au pays de mieux préparer, dans le futur, les projets qu’il va soumettre au financement du Fonds Vert pour le Climat (FVC).
M. Moufouma l’a déclaré à la clôture de cet atelier tenu du 21 au 25 octobre 2019 à Kinshasa. Les experts internationaux venus à Kinshasa pour soutenir le pays ont proposé toute une démarche à suivre et des éléments à prendre en compte dans les propositions.
Wilfran Moufouma Okia a également indiqué que les exercices qui ont été pretiqués au cours de l’atelier consistaient à découvrir la problématique originale et à essayer de trouver une synergie dans les approches pour mieux la présenter dans le rapport.
Livrant ses impressions sur le déroulement de la rencontre, l’expert de l’OMM s’est dit satisfait de l’activité qui est le premier atelier en Afrique et en RDC, un pays où les connaissances acquises au cours de l’atelier seront utiles à de nombreux autres pays.
Selon lui, l’atelier a été une réussite dès lors que les experts venus des horizons et des ministères différents se sont côtoyés, ont partagé leurs leçons apprises sur les impacts spécifiques liés au changement climatique et donné le meilleur d’eux-mêmes pour un seul objectif, à savoir l’amélioration de l’influence du climat sur certains secteurs et son impact probable sur le futur.
« Le Fonds vert pour le climat a décidé de prendre en compte la question relative à la science du climat pour mettre en œuvre des actions climatiques», a-t-il souligné. Il a précisé qu’auparavant cette question n’était pas prise en compte et que ce fonds est là pour essayer de financer les projets en lien avec l’adaptation et l’atténuation au changement climatique.
Parlant du rôle de l’OMM dans l’appui aux pays et dans les processus d’élaboration de propositions d’investissement, il a fait savoir que des experts internationaux sont à la disposition de la RDC et soutiendront la production de différents rapports au sein de 4 groupes de travail (forêts, agriculture, inondation-érosion, énergie) constitués lors de l’atelier. Le plus important, a relevé cet expert, est d’améliorer l’influence du climat sur certains secteurs et son impact probable sur le futur, notant que l’atelier a veillé à ce que la science du climat soit mieux structurée pour justifier les futures propositions de financement. ACP /Kayu/May