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LE SACCAGE DU QUOTIDIEN LES ECHOS NE DOIT PAS RESTER IMPUNI, SELON RSF


  4 Août      19        Media (1875),

   

Dakar, 4 août (APS) – L’ONG Reporters sans frontières (RSF) demande aux autorités sénégalaises de « réagir rapidement et fermement » afin que l’attaque contre le quotidien Les Echos « ne reste pas impunie ».

Dans un communiqué transmis à l’APS, RSF souligne que « des individus se réclamant d’un chef religieux musulman ont saccagé, lundi 3 août, le siège du quotidien sénégalais Les Echos qui a publié le même jour un article annonçant que leur guide avait été testé positif au coronavirus ».

Le quotidien d’informations générales, créé en 2018, avait indiqué en Une que Serigne Moustapha Sy, guide des mouchtarchidines et président du Parti de l’unité et du rassemblement (PUR), avait été « terrassé par le Covid-19 » et admis à l’Hôpital Principal de Dakar.

Le rédacteur en chef du journal, Mbaye Thiandoum, a confié à RSF qu’il n’y a eu « que des dégâts matériels » suite à cette attaque.

« Mon bureau a été saccagé. Huit ordinateurs et un poste de télévision ont été détruits », a-t-il précisé, avant de signaler avoir reçu, « peu avant l’attaque, le coup de fil d’un proche du marabout se plaignant du contenu de l’article ».

« Cet acte est injustifiable dans un Etat de droit, on ne saccage pas une rédaction, parce qu’on conteste la véracité d’une information », a réagi Assane Diagne, directeur du bureau Afrique de l’Ouest de RSF.

« Nous exhortons les autorités sénégalaises à réagir de manière ferme et rapide et à faire en sorte que cette attaque ne reste pas impunie. La mission d’information des journalistes est plus que jamais essentielle durant cette période de crise sanitaire mondiale. Les autorités ont le devoir de les protéger. Il en va du droit à l’information mais aussi de celui à la santé », a-t-il dit.

Le communiqué rappelle que le Sénégal, 47e au classement mondial de la liberté de la presse établi en 2020 par RSF, est, avec le Ghana, le Burkina Faso et le Cap-Vert, l’un des rares pays d’Afrique de l’Ouest où la liberté de la presse « est jugée satisfaisante ».

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