MAP Semi-marathon féminin de Jakarta: Le Maroc domine le podium ANP Le Premier Ministre nigérien aux réunions annuelles de la BID en Arabie Saoudite MAP Généralisation des systèmes de « Rendez-vous » et du « eTimbre » à l’ensemble des Missions diplomatiques et Postes consulaires MAP Côte d’Ivoire: au moins 2 morts et 31 blessés dans un accident de la route MAP Le 16ème Festival de Fès de la Culture soufie s’achève sur un spectacle étourdissant de l’Ensemble Taybah et les derviches tourneurs de Damas AIP Le ministre Siandou Fofana donne des instructions pour la prise en charge des blessés de l’accident à Tankessé AIP Le processus de traçabilité du cacao expliqué aux paysans de Kahen-Zarabaon AIP Une microfinance s’engage à soutenir les projets contre la pauvreté des jeunes à Bondoukou AIP Un budget de 145 millions de FCFA adopté par les anciens du lycée scientifique de Yamoussoukro pour l’exercice 2023-2024 ATOP 64 ans d’indépendance du Togo : Des défilés des forces de l’ordre et de sécurité au centre des célébrations dans la Centrale

FINANCE CLIMAT : L’AFRIQUE ATTEND 10 MILLIARDS DE DOLLARS EN 2019 (NÉGOCIATEUR)


  11 Décembre      87        Economie (21012), Environnement/Eaux/Forêts (6480),

 

De l’Envoyée spéciale de l’APS : Sokhna Bator Sall

Katowice (Pologne), 11 déc (APS) – L’Afrique attend au minimum 10 milliards de dollars en 2019, pour financer ses projets d’adaptation et d’atténuation, a déclaré, le porte-parole du groupe africain sur les négociations à la COP 24, Seyni Nafo.

« Elle attend une reconstitution du Fonds vert au même niveau qu’en 2014, cela veut dire au minimum 10 milliards de dollars », a-t-il dit, lundi, au cours d’une réunion de concertation ministérielle organisée sous l’égide de l’institut francophone de développement durable (IFDD).

Pour le Fonds vert, « nous sommes à peu près à 7, 2 milliards de capitalisation puisque les Etats Unis qui avaient promis de donner 3 milliards n’ont donné qu’un milliard », a-t-il rappelé.

« Nous voulons nous assurer que nous avons un niveau de reconstitution assez important. Nous voulons lancer un travail d’évaluation des besoins car les pays réfléchissent déjà à la révision de leurs contributions nationales déterminées », a indiqué Seyni Nafo.

Depuis 2016, a-t-il souligné, « nous avons inscrit systématiquement dans chaque décision, une évaluation des besoins des pays en développement, pour connaitre un travail scientifique et qualitatif ».

Ce Fonds, a-t-il rappelé, était une réponse au protocole de Kyoto, or à partir de 2020, il n’y aura plus une troisième période de Kyoto.

Ainsi, l’interrogation est de savoir ce que va devenir ce Fonds et quelle entité va la gérer ?, a dit le négociateur.

Le groupe africain ne peut pas discuter de la gouvernance avant d’avoir la certitude sur le mécanisme de financement. La « grosse » difficulté est qu’il y avait un prélèvement de 2% sur la vente de crédit carbone.

« Le prix du crédit carbone est très bas aujourd’hui. A chaque COP, les contributions volontaires des pays développés permettent de maintenir le Fonds à flot », a indiqué le porte-parole du groupe africain.

La question centrale, selon le groupe africain, est d’avoir un financement certain avant de régler la problématique de la gouvernance.

SBS/OID/ASB

Dans la même catégorie