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Plus de 80 morts lors des protestations contre la mort d’un chanteur éthiopien


  2 Juillet      39        Divers (1660),

 

Abidjan, 2 juil 2020 (AIP)- Des troubles lors de l’enterrement d’un célèbre chanteur éthiopien, Hachalu Hundessa, dans sa ville natale d’Ambo, à l’ouest d’Addis-Abeba (Ethiopie), ont entraîné, mercredi, plus de 80 morts, selon les sources policières.

La dépouille du défunt, issu du groupe ethnique Oromo dont il chante les droits, a été intercepté par M. Jawar Mohammed, un leader oromo de haut niveau et critique contre le pouvoir en place et ses partisans, qui l’ont intercepté et ont tenté de le ramener dans la capitale.

Le chanteur, qui doit être enterré jeudi, a été abattu lundi soir alors qu’il était au volant de sa voiture. Le motif de l’assassinat reste flou, mais la police affirme avoir arrêté deux personnes en relation avec ce meurtre.

« Jusqu’à présent, 81 personnes ont été tuées, dont trois membres de la police spéciale Oromia. Il y a eu d’importantes destructions de biens et trente-cinq personnes, dont Jawar Mohammed, ont été mises en état d’arrestation. Les forces de sécurité ont saisi huit kalachnikovs, cinq pistolets et neuf émetteurs radio », a déclaré le commissaire de la police fédérale, M. Endeshaw Tassew.

Jawar, un magnat des médias, a mené des appels pour plus de droits pour les Oromo, le plus grand groupe ethnique d’Ethiopie ; des droits qui ont été politiquement marginalisés par les gouvernements précédents. Il avait soutenu le Premier ministre réformateur Abiy Ahmed, lui-même Oromo, mais est devenu depuis un ardent critique.

Hachalu Hundessa, 34 ans, était un symbole pour le peuple oromo qui s’exprimait sur la marginalisation politique et économique qu’il avait subie sous les régimes éthiopiens successifs. Le musicien a également été emprisonné pendant cinq ans à l’âge de 17 ans pour avoir participé à des manifestations.

Cette mort et les protestations surviennent alors que les tensions politiques augmentent suite au report des élections prévues en août, en raison de la pandémie de coronavirus. Elles auraient constitué le premier test électoral pour M. Abiy, Prix nobel de la paix 2019, après son arrivée au pouvoir en avril 2018.

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