Kananga, 12 février 2021 (ACP), Le consortium des organisations non gouvernementales (ONG) des droits de l’homme n’apprécie pas les reports répétés des audiences publiques dans le procès, devant la cour militaire de l’ex Kasaï Occidental, du meurtre de 2 experts de l’ONU, Zaïda Cattalan et Michaël Sharp, tués en mars 2017 dans la contrée de Bunkonde, au Kasaï Central.
Cette déplorable situation ne permet pas à la justice militaire de fixer le sort des prévenus impliqués dans ce dossier, ont ajouté à l’ACP des sources proches de cette structure. Ces reports liés aux absences, pour une raison ou une autre, des avocats des prévenus, ont suscité des remous en sens divers.
Deux prévenus qui ont exprimé dernièrement leur exaspération devant le juge, lui ont mené de mandat d’accéder cette instruction pour des raisons évidents. De son côté, le collectif des avocats des prévenus a attribué cette situation au désintéressement du gouvernement de la République à leur accorder une aide légale, a estimé de son côté Me. Nkashama Bulako, un des membres.
Il a rappelé les démarches menées sans succès pour le besoin de la cause par le Barreau du Kasaï Central. 54 prévenus au total sont poursuivis dans cette cause qui a débuté en juin 2017, indique-t-on.