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ACMA forme des acteurs agricoles pour une meilleure gestion en tant qu’opérateurs économiques


  17 Décembre      39        Agriculture (4142), Economie (21003),

 

Porto-Novo, 17 Déc. 2018 (ABP) – Trente-six acteurs agricoles du département du Plateau, ont participé, sur l’initiative du programme approche communale pour le marché phase 2 (ACMA2), du mardi au jeudi 13 décembre dernier, à une formation à Kétou, sur les comportements à avoir en tant qu’acteurs ou actrices économiques ainsi que les dispositions à prendre pour l’obtention et la gestion d’un crédit auprès d’une institution financière.
Selon le superviseur départemental du programme approche communale pour le marché agricole phase 2 du Plateau, Wabi Obachémèdji, cette formation a été une occasion où les acteurs, ont été entretenus sur l’éducation financière et les comportements à avoir pour une bonne gestion ainsi que les démarches à suivre pour l’obtention d’un crédit auprès d’une institution financière.
« Nous avons parlé essentiellement avec des spécialistes de la question, de tous les bons comportements et les habitudes à avoir quand on est dans une situation d’opérateurs ou d’opératrices économiques dans le secteur agricole et autre », a-t-il précisé.
« La maitrise de certains facteurs pourrait apporter de bénéfices ou de pertes, selon qu’on se comporte bien ou pas, en l’occurrence pour les coûts de production. Quand vous ne maîtrisez pas les coûts de production, surtout la marge bénéficiaire, l’épargne qu’il faut faire, c’est aussi un facteur de succès ou d’échec », a fait remarquer le superviseur départemental du programme ACMA2, avant d’indiquer que la plupart des acteurs de ce programme, n’élabore pas très bien ou n’ont même pas des supports de gestion. Ce qui fait, à l’en croire, que ces acteurs n’arrivent même pas à donner, au vrai sens du thème, ce qu’un produit leur a couté en cas d’activité.
« Une gestion calculée, une gestion méthodique, une gestion qui veut prospérer ne peut pas se faire à la mémoire mais avec des supports », a notifié le superviseur Wabi Obachémèdji avant d’assurer que ce support doit être confié ou élaboré aux acteurs par le programme pour une meilleure gestion.
Le second volet de cet atelier de formation, faut-il le rappeler, c’est la présentation des communications par des représentants des institutions financières Alidé et UNACREP, sur le processus de demande de crédit, les supports et les comportements à avoir. A cet effet, les communicateurs et les responsables du programme, ont insisté sur la nécessité pour les acteurs de ne pas détourner et d’utiliser le crédit demandé dès l’obtention pour ce pourquoi la demande a été faite. « On n’utilise pas le crédit destiné à la production ou l’achat d’huile de palme pour le maïs, ni pour celui destiné au maïs pour l’huile de palme », ont-ils souligné.
Très ravis, Nassirath Arobadadé et Rose Adébiyi toutes actrices de l’huile de palme et de la transformation du manioc, ont salué l’initiative surtout l’accent mis, chaque fois par le programme ACMA, sur l’approche genre.
«Des enseignements reçus de cette formation, nous pouvons maintenant gérer au mieux nos activités. Nous savons vers qui aller désormais dès que nous montons nos dossiers de crédit en cas de besoin. Nous connaissons également les institutions financières vers qui nous pouvons aussi aller pour l’obtention des crédits à temps et à un bon taux », ont confié ces participantes.
ABP/ ID/CG

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