MAP SAR le Prince Moulay Rachid préside à Meknès un dîner offert par Sa Majesté le Roi en l’honneur des invités et participants à la 16ème édition du SIAM Inforpress Olavo Correia no encontro dos chefes de Estado africanos para identificar principais prioridades de financiamento Inforpress Jogos Olímpicos: Preparação para Paris’2024 está a ser a melhor na história de Cabo Verde – presidente do COC Inforpress Governo autoriza aval à Cabnave para recorrer a empréstimo de 65 mil contos junto à banca APS SENEGAL-METEO / Des rafales de vent annoncées sur tout le littoral sénégalais APS SENEGAL-SANTE / Bakel : zéro cas de paludisme à Gabou depuis le début de l’année (infirmier) APS SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE / Dak’art : la 15e édition reportée à la fin de l’année (officiel) APS SENEGAL-SERVICES / Lutte contre la cybercriminalité mobile : Wave manifeste sa volonté de coopérer avec les pouvoirs publics sénégalais APS SENEGAL-ASSAINISSEMENT-STRATEGIE / Opérations pré hivernage : le gouverneur de Dakar appelle à une mobilisation communautaire MAP Mme Hayar présente à Addis-Abeba l’expérience du Maroc dans la mise en oeuvre des ODD

Bulletin de l’écologie de l’Afrique


  10 Février      30        Environnement/Eaux/Forêts (6477),

 

Dakar, 10/02/2023 (MAP)- Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du vendredi 10 février 2023:

Sénégal:

– Plus de 3.000 zones humides ont été répertoriées au Sénégal dont neuf ont été labellisées par la convention de Ramsar, traité international faisant office de reconnaissance internationale, estime l’expert sénégalais Ibrahima Guèye, conservateur des parcs nationaux.

« Notre pays dispose de plusieurs milliers de zones humides. C’est plus de 3000 en termes d’estimation. Mais seules neuf d’entre elles ont obtenu une reconnaissance internationale par le label Ramsar », a notamment dit M. Guèye, en marge de la Journée mondiale des zones humides, célébrée sous le thème  « Revitaliser et restaurer les zones humides dégradées ».

‘’Les zones humides participent à l’atténuation des inondations. Elles sont des milieux éponges qui emmagasinent le surplus d’eau qui peut se déverser à partir du fleuve ou des précipitations’’, explique Ibrahima Guèye, diplômé en agronomie et en sciences de l’Environnement.

Le Sénégal a réussi à faire enregistrer un total de neuf zones humides considérées comme des sites ayant le label Ramsar. La convention sur les zones humides est plus connue sous le nom de convention de Ramsar.

Les neuf zones humides considérées comme des sites Ramsar sont le parc national de Djoudj, la réserve spéciale de Gueumbeul, la réserve naturelle de Todj-Todj, située près du lac de Guiers et le parc national du delta du Saloum.

Il y a aussi la réserve d’avifaune de Ndiaël, la réserve communautaire de Palmarin, la réserve ornithologique de Kalissaye, le parc national de la langue de barbarie et la réserve naturelle de Somone.

Gabon:

– La Façade Maritime du Champ Triomphal (FMCT), à travers le projet de la Baie des Rois, s’est vu décerner le prix du meilleur projet infrastructure durable pour sa démarche éco-responsable, à l’occasion du forum AIFA.

Africa Investments Forum & Awards (AIFA) réunit chaque année depuis 2017 durant une journée l’ensemble de dirigeants d’entreprises africaines privées et publics autour d’un panel et de conférences multiples. L’occasion d’aborder les opportunités d’investissement dans différents secteurs stratégiques sur le continent notamment les infrastructures.

C’est sur ce volet, que la FMCT, filiale du Fonds Gabonais d’Investissements Stratégiques (FGIS), a pour objectif de développer un espace durable et responsable, soucieux des enjeux climatiques grâce à la mise en place d’infrastructures innovantes.

Du fait de son positionnement géographique et de sa nature de centre-ville maritime, la Baie des Rois a également pour vocation de constituer un pôle attractif d’Afrique centrale et une référence régionale d’éco-quartier.

Ouganda:

– Le gouvernement ougandais a annoncé que la faune sauvage a largement prospéré dans le pays ces quarante dernières années, même si des espèces comme les lions ou les chimpanzés y restent menacées.

Le ministre de la Faune, Tom Butime, a déclaré que l’Ouganda a vu les populations de plusieurs espèces sauvages plus que doubler entre 1983 et 2021 grâce au renforcement des mesures de protection dans les zones protégées.

Au cours de ces quatre décennies, le nombre d’éléphants dans le pays a presque quadruplé, tandis que celui des girafes a été multiplié par six, et le nombre de buffles presque doublé, selon les chiffres du ministère.

Le gouvernement a de plus « été capable de réintroduire avec succès dans le pays des rhinocéros qui y avaient disparu au début des années 80 », a-t-il ajouté.

Afrique du Sud :

– Près de 80% des rhinocéros que compte la planète se trouvent en Afrique du Sud, ce qui en fait un haut lieu du braconnage pour cet animal menacé de disparition.

Selon le premier parti d’opposition sud-africain (DA), les derniers chiffres montrant une baisse continue du nombre de spécimen au parc national Kruger « vont à l’encontre des affirmations selon lesquelles les efforts du gouvernement pour lutter contre le braconnage au Kruger sont suffisants pour faire face au fléau du braconnage ».

Selon l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), le braconnage et le commerce illégal des rhinocéros ont reculé ces dernières années, mais restent de graves menaces, alimentés par la demande de l’Asie où les cornes sont utilisées dans la médecine traditionnelle.

La protection des rhinocéros a été inscrite à l’ordre du jour de la 19e réunion de la Conférence internationale sur les espèces en danger (CITES) qui s’est tenue en novembre dernier au Panama.

Dans la même catégorie