Dakar, 28/12/2019 (MAP) – Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du samedi 28 décembre:
Sénégal :
— Une vingtaine d’agriculteurs de la région de Louga (nord) ont été sensibilisés, vendredi, sur les méthodes d’atténuation des effets du changement climatique, afin de pouvoir pratiquer « une agriculture paysanne résiliente ».
La formation leur a été dispensée à l’initiative du Projet d’appui à la résilience des filières agricoles (PARFA).
« Dans le cadre de ses acticités, le PARFA organise cette activité de sensibilisation, pour le renforcement des capacités des acteurs, pour un développement durable et résilient », a expliqué Matar Diaga Sarr, ingénieur en génie rural, lors de l’atelier de sensibilisation sur les changements climatiques.
Quelque 500 agriculteurs sénégalais vont bénéficier de cette formation, à raison de 25 pour chacune des 20 sessions prévues, selon M. Sarr.
— Au Sénégal, 2.789.000 tonnes de déchets sont produits annuellement, cependant on peut « créer de l’économie » autour de cela par le recyclage et la valorisation de « plus 25% des déchets solides », a fait savoir Pod Estelle Ndour, chef de projet à l’Unité de coordination de la gestion des déchets solides (UCG).
Ainsi, explique Mme Ndour, chargée de développer les filières de valorisation des déchets solides du Sénégal, l’UCG espère démarrer le Programme national de gestion des déchets solides (PNGD) en 2020 pour le « changement de paradigme », notant qu’ils ont acquis un lot de matériels pour ce projet.
Elle s’exprimait récemment devant les membres du Conseil économique, social et environnemental (Cese), cette assemblée consultative qui a tenu sa deuxième session ordinaire de l’année 2019 sur le thème de civisme, participation citoyenne et réforme de l’Administration publique.
L’UCG, qui « traite les ordures ménagères et assimilées », sait que chaque personne produit 470 grammes de déchets par jour là où seuls 14% des ménages disposent de contenants (poubelles), poursuit Pod Estelle Ndour.
Cap Vert :
La société intercommunale d’eau et d’assainissement, Águas de Santo Antão, et la Société de développement régional (Sodesa) sont « deux objectifs » que cette île espère atteindre en 2020, selon les autorités locales.
Le maire de Ribeira Grande, a déclaré qu’il pense que ces deux objectifs, à savoir la création d’Águas de Santo Antão et Sodesa, seront matérialisés au cours de l’année prochaine, avec «le soutien» du gouvernement.
Pour la société intercommunale d’eau et d’assainissement, une étude de faisabilité est en cours de finalisation, qui résultera de la fusion des trois services autonomes d’eau et d’assainissement, qui sera présentée en janvier.
